La trufficulture se développe de plus en plus

Les adhérents du Syndicat des Trufficulteurs de l’Aveyron (presque 200 membres), ainsi que ceux du Syndicat des Trufficulteurs Lozériens, mais aussi plusieurs personnes intéressées (photo) ont assisté à une conférence sur les différentes espèces de truffes et leur écologie, avec rappel de la biologie connue de Tuber melanosporum à la Maison du temps libre de Sévérac-le-Château. Cette série d’informations, ouverte à tous, se poursuivra à Peyreleau et ensuite par un voyage d’étude dans le Tarn-et-Garonne à la rencontre d’un professionnel de la transformation de la truffe.

Ces journées sont organisées en deux temps, une partie théorique en salle et une partie sur le terrain. Ces formations sont financées par le Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural) et la région Occitanie et assurées par la station turficole du Montat à Cahors. Des expertises sont aussi réalisables à domicile par le technicien et financées par le conseil départemental de l’Aveyron ainsi que la fourniture de plants mycorhisés certifiés, de plusieurs essences, "on est sûr qu’au bout de quelques années, 6 ans, 8 ans, on aura des truffes alors que par le passé ce n’était pas le cas." précise Francis Caulet, le coprésident. Si certains trufficulteurs volent maintenant de leurs propres ailes le nombre d’adhérents augmente chaque année "les surfaces plantées augmentent… avec un potentiel sur Sévérac qui est important… C’est une culture qui n’est pas gourmande en eau… Nous essayons justement de faire en sorte que des agriculteurs viennent… Aujourd’hui, des agriculteurs sont en train de se mettre à planter… désirant diversifier leurs activités… On sent que les pouvoirs publics sont derrière nous".

Des conférences dans les lycées agricoles publics et privés sont désormais prévues prochainement. Le syndicat est ouvert à tous et joignable sur son site :

syndicat.trufficulteurs.12@gmail.com

"Ce sont des passionnés et la dynamique générée par ce rassemblement de passionnés fait que nous arrivons maintenant à faire tache d’huile et que des exploitants agricoles veulent se diversifier avec la trufficulture… et c’est une bonne réponse pour faire vivre un pays… de plus en plus on trouve des trufficulteurs qui plantent dans le centre, dans tous les plateaux calcaires du département, on est satisfait de voir que ces dernières années on a pu récupérer des planteurs sur le Causse Comtal, sur la région d’Espalion, Sévérac-le-Château, c’est notre mission", conclut le coprésident Joël Cros.