Villefranche-de-Rouergue. Hommage appuyé aux soldats des Opex
Cérémonie du 11-Novembre hier matin devant le monument aux morts.
Fraîcheur et soleil, hier matin à Villefranche, devant le monument aux morts place Jean-Jaurès. À onze heures de ce onzième jour du onzième mois, place au recueillement pour se souvenir, un siècle plus tard, de tous nos soldats morts au combat de cette sanglante Première Guerre Mondiale. Pascale Rodrigo, sous-préfète de l’Aveyron, s’est fait la porte-parole de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’état auprès de la ministre des Armées. "Le 11 novembre 1918, premier jour de la paix retrouvée. Le silence après l’orage d’acier. Mais un si long cortège de morts et de blessés. Allégresse de la démobilisation. Les Poilus retrouvent leurs foyers mais découvrent une France transformée. Rien ne sera plus jamais comme avant. Depuis, inlassablement, les Français sont fidèles à cet anniversaire. La Nation se souvient de ceux qui se sont battus pour elle, de 1914 à 1918, et qui sont tombés au champ d’honneur". Leurs noms sont gravés sur les monuments aux morts. Hier, les jeunes de la chorale Saint-Joseph ont égrené sobrement les 265 noms de ces soldats villefranchois morts au combat pour qu’aujourd’hui nous soyons libres. Mais depuis 2012, on honore aussi ce jour-là les soldats morts pour la France en Opérations extérieures (Opex). Avant même que le Président de la République n’inaugure, hier après-midi, à Paris le monument qui leur est dédié dans le parc André-Citroën, la sous-préfète a rendu hommage à quelques-uns de ces 637 soldats morts en Opex "pour la préservation de notre indépendance, notre liberté et nos valeurs". Et Pascale Rodrigo de commencer par Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont, membres du commando Hubert, morts en mai dernier pour sauver un otage au Burkina Faso. Beaucoup d’émotion donc cristallisée hier lors de la sonnerie aux morts puis au son de La Marseillaise, interprétée par l’Union musicale.
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