Football : à Rodez, Coelho y croit dur comme fer
Le latéral, passé de gauche à droite samedi lors du large succès du Raf à Auch (5-0), était titulaire pour la première fois avec l’équipe fanion. À bientôt 21 ans, le Cadurcien n’a pas boudé son plaisir et croit en une belle aventure en Coupe de France. Interview.
Qualification, cinq buts marqués et aucun encaissé : une après-midi parfaite samedi à Auch pour Rodez ?
Oui, c’était important de faire une belle prestation. Comme l’a dit le président, on a essayé de respecter l’adversaire et respecter le club. On savait que ça n’allait pas être facile. Notamment face un club de N3, un petit, qui veut manger un gros.
Comment vous êtes-vous senti pour votre première apparition avec le groupe fanion, même s’il était hybride ce samedi ?
Je me suis bien senti. Je trouve que j’ai fait une bonne prestation au vu de mes collègues qui m’ont félicité après coup. Je suis très content qu’on me laisse l’opportunité de rentrer un peu plus dans le groupe. J’espère maintenant faire des apparitions en championnat, continuer à travailler dur. Il y a un très bon groupe. Le coach nous a dit que cette Coupe, c’était celle d’un groupe, pas que d’une équipe. Et ça fait plaisir qu’on ait su tourner et faire le travail.
Justement, dans cette Coupe de tout un groupe, l’objectif, c’est minimum d’atteindre les 32es de finale, mais avec avant un 8e tour qui ne réussit pas au Raf ces dernières saisons (lire nos précédentes éditions)…
Tout à fait. Le coach nous l’a dit : depuis qu’il est ici (2015, NDLR), il n’a jamais réussi à faire quelque chose en Coupe. Cette année, on a un groupe qui est davantage homogène, selon moi. On travaille tous plus dur encore. Et je pense donc qu’on a les moyens, les armes pour faire quelque chose. Donc, pourquoi ne pas viser plus haut que les 32es ? Mais il ne faut pas se prendre pour d’autres, et continuer à travailler.
Ce samedi à Auch, en cours de match, Laurent Peyrelade vous a fait passer de piston gauche à piston droit. C’est aussi une marque de confiance sur votre potentiel, votre polyvalence, non ?
La marque de confiance, pour moi, c’était surtout d’être titulaire avec ce groupe. J’y ai souvent pensé. Ça a été très dur. Le fait d’être titulaire aujourd’hui, c’est un peu le travail de toute une vie ! Ça fait un an et demi que je ne suis pas loin et c’est seulement cette année que je commence à faire des choses avec ce groupe. Après, passer de gauche à droite, ça me permet d’aller sur mon pied gauche ou mon pied droit. Je sais que je peux faire les deux. C’est intéressant. Et j’espère être encore plus polyvalent pour aller même à d’autres postes s’il le faut.
On vous a vu après le coup de sifflet final être parmi les joueurs les plus sollicités par les jeunes Auscitains qui ont envahi la pelouse. Vous connaissiez du monde ici dans le Gers ?
Non pas du tout (rires). Les jeunes aiment bien ce style de jeu, je pense. Je suis un garçon dynamique, rapide. Ça fait plaisir. Ils rêvent tous de faire ce qu’ont fait : faire du football tous les jours, vivre de notre passion, en faire un métier.
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