Violences sexistes et sexuelles : une mobilisation samedi à Rodez
Le rassemblement se fera à 14 heures devant le tribunal pour une journée d'animations autour de cette problématique.
« Porter la voix de celles qui ne peuvent plus parler parce qu’elles ont été tuées », « sensibiliser », « créer une prise de conscience massive », « faire baisser le seuil de tolérance » mais aussi « lutter contre les stéréotypes de genre et le patriarcat »… Autour du collectif #NousToutes Aveyron, la Ligue des droits de l’Homme, le Planning familial, l’association Alertes Aveyron et le Relais VIH, en partenariat avec la ville de Rodez, appellent à une mobilisation samedi contre les violences sexistes et sexuelles.
Dans le sillage de l’appel national, #NousToutes propose aux personnes solidaires de ces causes de se rassembler à 14 heures au tribunal de Rodez, d’où partira une marche en direction de la Maison des associations.
Le trajet promet d’être rythmé par diverses animations mais aussi coloré, puisque les participants sont invités à s’habiller de violet.
Le cortège est attendu à 15 heures à la Maison des associations avec au programme plusieurs expositions, lecture, spectacle de danse, séances de lecture de contes avec Joëlle Anglade, jeux égalitaires, librairie éphémère et informations diverses. Direction ensuite la salle voisine du Club, partenaire lui aussi de l’événement, où sera projeté à 18 heures le film #Female Pleasure qui suit cinq femmes dans cinq pays, « toutes opposées à la répression de la sexualité féminine », explique Marisol Garcia Vicente, de la Ligue des droits de l’Homme. Un débat suivra cette projection.
À 20 heures, pause repas (tiré du sac) puis entrée en scène de la troupe des Imprototypes, pour du théâtre d’improvisation autour des thèmes de cette journée de mobilisation.
Le musicien Olivier Savignac, de l’association Parler et revivre, prendra la suite sur scène avec une présentation de ses derniers morceaux puis ce sont les chanteuses et chanteurs de la fameuse chorale de NousToutes.
Toutes les manifestations de cette journée sont proposées gratuitement.
L’an dernier, pour la première édition de la marche de NousToutes, plus de 60 000 personnes avaient participé à travers le pays malgré la « concurrence » des mobilisations de gilets jaunes, alors en pleine ascension. Samedi, la marche trouvera ainsi une déclinaison locale, l’occasion pour les associations engagées de faire entendre leur voix et leurs revendications. « Nous demandons une meilleure formation des professionnels à l’accueil des victimes, la création de tribunaux dédiés, la généralisation du bracelet antirapprochement ou la mise en place, dans les établissements scolaires, d’un brevet de non-violence », explique Christelle, de #NousToutes Aveyron.
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