Paris : une expérience culinaire à tous les étages de la Samaritaine dès avril 2020

  • L'intérieur du grand magasin de La Samaritaine avant sa réouverture en avril 2020 L'intérieur du grand magasin de La Samaritaine avant sa réouverture en avril 2020
    L'intérieur du grand magasin de La Samaritaine avant sa réouverture en avril 2020 Relaxnews/Bérangère Chatelain
  • La façade de la nouvelle Samaritaine à Paris
    La façade de la nouvelle Samaritaine à Paris ©Pierre-Olivier Deschamps, Agence Vu' pour la Samaritaine
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(Relaxnews) - Du rez-de-chaussée jusqu'au septième étage en passant par la table gastronomique d'Arnaud Donckele au Cheval Blanc Paris et même dans les allées du grand magasin, la cuisine composera l'ADN de la nouvelle Samaritaine, dont l'ouverture a été annoncée pour avril 2020, ce mardi 19 novembre. 

Quinze ans après avoir été l'objet d'une fermeture sur décision de la Préfecture de Police pour des raisons de sécurité, La Samaritaine ouvrira une nouvelle page de son histoire en avril 2020. D'abord écrit par son fondateur Ernest Cognacq il y a 150 ans, le récit du bâtiment classé monument historique est désormais entre les mains du groupe LVMH, propriétaire de la totalité des lieux depuis 2010, qui s'enthousiasme de lancer le tout premier hôtel urbain de sa précieuse marque Cheval Blanc. Pour la première fois, le sigle équestre s'affichera dans les rues de Paris, dans un marché hôtelier déjà très concurrentiel. Il se fondra ensuite dans le panorama de Londres et Los Angeles. Incarnée par ses griffes champenoises comme Moët&Chandon, Krug ou Ruinart, l'entreprise dirigée par Bernard Arnault entend considérer l'élément culinaire comme la pièce maîtresse de ce vaste projet, qui allie commerce, bureaux, crèche et logements, dont l'enveloppe globale d'investissement s'élève à 750 millions d'euros.

Le chef pâtissier Maxime Frédéric signera la carte d'un café

Pierre angulaire de La Samaritaine nouvelle génération, l'hôtel Cheval Blanc a été installé dans une partie du bâtiment datant du XVIIe siècle, dont les espaces étaient quasiment "insalubres", selon les aveux du Président Directeur Général, Jean-Jacques Guiony. Bénéficiant d'une vue sur la Seine et sur la tour Eiffel, et soumis à une complète refondation, cet écrin représentera "la vision contemporaine" du projet de LVMH et a été conçu comme un "témoignage de l'architecture du XXIe siècle", d'après le patron, qui rappelle l'héritage art déco et art nouveau de La Samaritaine. A la tête de la Vague d'Or, l'adresse triplement étoilée du Cheval Blanc St Tropez, le chef Arnaud Donckele signera la carte de la table gastronomique qui recevra ses clients au premier étage côté Pont Neuf. Au septième étage, un jardin et une terrasse de 650 m2 offriront un cadre convivial à deux autres concepts, dont une offre articulée autour de la cuisine italienne. 

L'expérience culinaire débutera dès l'entrée, au rez-de-chaussée, côté tour Eiffel. Le chef pâtissier Maxime Frédéric, fraîchement débarqué du Four Seasons George V, imaginera l'offre d'un café, dont le contenu évoluera au fil de la journée. Le bâtiment rassemblera 26 chambres et 46 suites, imaginées comme des résidences parisiennes, selon l'inspiration de l'architecte Peter Marino qui sculptera l'âme des lieux au moyen d'oeuvres d'artistes tels que le couple Lalanne et Sonia Delaunay. Toutes jouiront d'une vue sur la Seine, regardant soit vers Notre-Dame soit vers la tour Eiffel. La clé la plus enviée ouvrira la porte d'un appartement de 1.000 m2, composé de deux suites, de 650 m2 et 350 m2, et bénéficiant de sa propre piscine, longue de douze mètres. Les autres clients auront quant à eux accès à ce qui deviendra le plus grand bassin d'un hôtel parisien, puisque la piscine mesurera 30 mètres de long. Les chanceux compléteront leur journée de relaxation auprès du spa, dont les soins seront signés Dior, et un salon de coiffure. Compter à partir de 1.150 euros la nuit. L'établissement qui s'inscrira dans les services haut de gamme d'un cinq étoiles, pouvant prétendre au label palace, se dotera de "salles de bains plus grandes que dans un hôtel classique", a confié Olivier Lefebvre, Directeur des activités hôtelières de la Samaritaine. L'adresse promet même un carrousel aux enfants.

La restauration comme partie intégrante de l'expérience shopping

Derrière la façade en miroirs reflétant les bâtiments typiquement parisiens du trottoir d'en face, signée par le studio japonais Sanaa, d'autres expériences de goût feront saliver les visiteurs venus réaliser leur shopping parmi 600 marques, dont une quarantaine exclusive. S'étendant sur 20.000 m2, le grand magasin installera un point de restauration à dix endroits différents. Le cinquième étage sera même entièrement consacré aux plaisirs de la bonne chère.

Quant à connaître les chefs, sinon le contenu des offres, LVMH joue encore la carte du secret. "Du chef étoilé à la dernière pâtisserie en vogue, chaque restaurant, café ou salon de thé permettra de vivre une escale gourmande à toute heure de la journée", résume-t-on. Et de conclure "ces espaces ont été pensés en exclusivité pour La Samaritaine pour être les destinations incontournables des touristes et le rendez-vous de tous les Parisiens". 

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