Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : le dispositif de vigilance s’étend à Penevayre

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  • Le protocole « Participation citoyenne » pour le quartier de Penevayre a été officiellement signé mardi en mairie.
    Le protocole « Participation citoyenne » pour le quartier de Penevayre a été officiellement signé mardi en mairie. DDM - GUY LABRO
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Un nouveau protocole de "Participation citoyenne" a été signé entre l’État et la commune. Les référents constituent la clé du dispositif.
 

Après les quartiers de "Bernussou-Coutinges", de "Graves-Le Riol" au début 2 018, et de "Raix-Ussel", au mois de mars dernier, c’est celui de Penevayre qui rentre dans le dispositif de "Participation citoyenne". En quoi consiste-t-il ? Créé en 2 006 par le ministère de l’Intérieur, il s’agit d’une démarche collective qui associe les habitants d’un quartier à la protection de leur propre environnement, avec pour finalité la baisse de la délinquance. Sa mise en œuvre et son animation sont assurées par la municipalité en étroite collaboration avec la gendarmerie, avec à la clé une convention.

Le dispositif s’appuie sur des référents de quartier, volontaires, qui connaissent bien leur environnement.

lls ont pour mission de transmettre aux services de la gendarmerie ou de la police municipale le signalement de faits qui ont attiré l’attention des habitants du quartier. Par exemple, un véhicule en repérage ou à l’abandon, des individus suspects.

Des panneaux sont aussi mis en place sur le terrain, informant d’un quartier citoyen. "C’est un système rassurant pour la population", souligne la sous-préfète, Pascale Rodrigo. Ce que confirme le commandant de la compagnie de gendarmerie, le chef d’escadron Simon Carré. "Il a un aspect dissuasif et entraîne une baisse des actes de malveillance. Il y a moins d’infractions dans les secteurs où il a été mis en place. Ce sont des quartiers plus sûrs." La dimension sociale est aussi mise en avant. "La participation citoyenne contribue à créer une vie de quartier", assure la sous-préfète.

Ce que confirme la municipalité, parla voix de son premier adjoint, Laurent Tranier. "C’est une chaîne de solidarité qui est ainsi mise en place dans un quartier. Le dispositif fait l’unanimité."

Dans le quartier de Penevayre (secteur de l’avenue du Belvédère jusqu’au château d’eau), ce sont les habitants qui ont demandé à la mairie de bénéficier du dispositif. Six référents ont été volontaires pour le faire vivre. Ce sont les acteurs majeurs du système. La municipalité voudrait aussi le mettre en place dans la bastide. Mais sa difficulté est, justement, de trouver des référents.

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