Rodez. Des perspectives pour la filière porcine en Aveyron

  • Le président de la chambre d’agriculture, Jacques Molières lors de la session d’hier matin.
    Le président de la chambre d’agriculture, Jacques Molières lors de la session d’hier matin. Photo Ph.H. -
Publié le , mis à jour
Philippe Henry

Vendredi matin, les représentants de la chambre d’agriculture se sont réunis pour dresser le bilan de l’année écoulée.
 

Les sessions de la chambre d’agriculture sont souvent l’occasion de brosser le portrait de l’agriculture régionale en général et de l’Aveyron en particulier. Vendredi matin, le président de la chambre consulaire Jacques Molières a ainsi effectué un tour d’horizon, filière par filière.

Tout d’abord, concernant la filière bovins lait, " on note un nouveau recul de la production dans le département", déplore le président de la chambre d’agriculture. Une baisse de l’ordre de 6 % depuis le début de l’année. La sécheresse – qui a frappé deux années de suite le département – a eu des conséquences sur les volumes produits.

Cependant, " la conjecture s’améliore avec une augmentation du prix du lait. Même s’il ne reste pas suffisamment rémunérateur", poursuit Jacques Molières. Et la récente loi Egalim, censée améliorer le revenu des agriculteurs, "n’a eu qu’un impact limité sur le prix".

La récente visite en Chine du ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume – il sera en Aveyron lundi – a ouvert des perspectives en particulier pour l’élevage porcin.

"La conjoncture est au beau fixe, se félicite Jacques Molières. La peste porcine qui affecte la Chine nous est profitable. Nous avons une carte à jouer". Une note positive qui contrebalance celle concernant la filière bovins viande. Les marchés au niveau européen sont "globalement déprimés".

Se démarquer

Concernant les filières laitières, les fabricants de Roquefort ont augmenté leur production après plusieurs années de baisse constante : + 1,83 % à fin septembre 2019.

Toutefois, la collecte est en légère diminution tout comme celle du lait de chèvre. Pour cette dernière production, le prix payé est en légère augmentation (+ 1 % par rapport à l’an dernier, soit 685 €/1 000 litres).

Ces perspectives dans l’ensemble encourageantes invitent "à une certaine confiance". "Nous devons nous démarquer un maximum, poursuit-il. Tout en développant une agriculture à taille humaine, comme nous savons le faire. Nous devons diversifier autant les productions que la manière de produire."

Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

68000 €

À vendre RODEZ, proche pôle universitaire, studio ayant bénéficié d'une rén[...]

119000 €

Au troisième étage d'une copropriété située à 5 minutes de l'hyper centre. [...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?