Paul Ramadier, 40 années à la mairie de Decazeville

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  • Paul Ramadier, debout, lors d’un conseil municipal.
    Paul Ramadier, debout, lors d’un conseil municipal. Document ASPIBD
  • Il y a 100 ans, Paul Ramadier devint maire à Decazeville. Document ASPIBD.
    Il y a 100 ans, Paul Ramadier devint maire à Decazeville. Document ASPIBD. Document ASPIBD
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Centre Presse Aveyron

Aline Vojtovic, native de Decazeville, invitée par l’ASPIBD, tiendra une conférence sur Paul Ramadier, vendredi 13 décembre, salle Yves-Roques, à 16 heures.

Né le 17 mars 1888, à La Rochelle, Paul Ramadier est mort le 14 octobre 1961, à Rodez.

Avocat et docteur en droit, Franc-maçon, militant socialiste, il fut maire de Decazeville (1919-1941, 1944-1951) et conseiller général ; député (1928-1940, 1946-1951, 1956-1958) ; sous-secrétaire d’État à l’Énergie (juin 1936-juin 1937), aux Travaux publics (juin 1937-janvier 1938), ministre du Travail (1938) ; ministre du Ravitaillement (1944-1945) ; président du Conseil, cela équivaut aujourd’hui à Premier ministre (17 janvier-19 novembre 1947) ; ministre d’État (1948), ministre de la Défense (1948-1949), ministre des Affaires économiques et financières (1956-1957) ; représentant du gouvernement français au Bureau international du travail (1948-1961). La guerre 1914-18 saisit notre homme et stoppa sa carrière de lettré.

Gravement blessé (il encaisse des éclats d’obus), il se vit remettre la Croix de guerre et la Médaille militaire. La paix revenue, il entama une très longue carrière politique. Son plus long bail concerne la mairie de Decazeville (plusieurs fois réélu entre 1919-1959, ( incluant le hiatus de Vichy suite à son refus à Pétain). Paul Ramadier appliqua un "socialisme municipal". Doté d’un caractère bien trempé, il dirigea la ville comme un chef de famille, directif et paternaliste à la fois face à un conseil municipal plutôt docile. Il était réputé comme bon gestionnaire et travailleur infatigable.

Ses mandats sont une succession de combats face aux crises économiques qui secouèrent sa localité et la demande de modernisation des infrastructures publiques (dispensaires, voirie, égouts, eau courante, électricité, etc.), étant à l’origine de la création du Sieda, le Syndicat intercommunal d’électrification du département.

On le critiqua à cause de quelques prises de position ambiguës, puis face à la crise des mines de fond et au fait qu’il aurait pu anticiper l’après-mine grâce à ses relations.

Mais il resta un homme de conviction, généreux et proche de ses concitoyens.

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