Rodez : le festival Regard sur l’Exil dénonce l’absurdité du racisme

La septième édition du festival Regard sur l’Exil s’est clôturée ce dimanche, avec un beau rendez-vous pour les tout-petits. C’est « La compagnie quart de tour » qui a amusé le jeune public et les parents avec un spectacle sur les couleurs.

Voyageant à travers le monde, le personnage blanc, venu du froid a rencontré des jaunes, des rouges, des noirs et des bleu marine…

À chaque fois, ils avaient deux yeux, un nez et une bouche. Mais la brigade anticouleurs les empêche de se mélanger…
On l’aura compris, ce spectacle met en relief l’absurdité des préjugés et du racisme.  Il s’intègre donc parfaitement au message véhiculé par le collectif, organisant ce festival.  Ses membres ont également travaillé avec les lycéens pour détricoter les idées reçues. « Avec les lycéens, on travaille sur ce qu’ils connaissent, comme nos racines respectives. On sait qu’un Français sur trois a des origines étrangères. On veut donc leur montrer que l’exil et l’émigration ne sont pas un phénomène nouveau. Il y en a toujours eu. Les Aveyronnais sont allés jusqu’en Argentine pour trouver un refuge économique. Il n’y a pas de crise migratoire, contrairement à ce que disent les médias », explique une bénévole.

 Le fait de faire tourner le festival sur différentes communes et dans différents lieux permet aussi de toucher des publics variés. Après le spectacle, il y a eu un goûter et des échanges autour de livres.  Les recettes recueillies permettent de rétribuer les artistes et de reverser une partie aux associations accompagnant les migrants.