Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : parler sans honte du handicap au travail

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  • Devant le bus itinérant au foyer de vie de la Borie de Graves.
    Devant le bus itinérant au foyer de vie de la Borie de Graves. DDM - GUY LABRO
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Le bus itinérant de l’OETH s’est arrêté au foyer de vie de la Borie de Graves. Pour informer les travailleurs encadrants.

Encadrer des travailleurs handicapés et être soi-même handicapé ne favorise pas la reconnaissance de ce handicap. "C’est un frein supplémentaire et la frontière est tenue", confirme Jean-Pierre Bénazeth, directeur de la fondation Opteo, dont le foyer de vie de la Borie de Graves a accueilli la semaine dernière le bus itinérant de l’OETH (accord pour l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés). Il parcourait la France à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des travailleurs handicapés. Villefranche a été l’une de ces cinq étapes. "Nous avons voulu aller à la rencontre des établissements ruraux. La fondation Opteo est l’un des premiers employeurs de la région (1 200 emplois directs et 400 en mandat de gestion, N.D.L.R.)", justifiait Pierre-Marie Lasbleis, directeur général, de l’OETH. "En venant au plus près des salariés, nous nous mettons au service de ceux qui soignent et accompagnent au quotidien en les aidant à faire le point sur leur propre situation", insistait-il. "Nous parlons du handicap au travail, sans honte ni dramatisation."

L’équipe à bord du bus itinérant OETH proposait diverses animations pour sensibiliser les travailleurs au handicap : initiation à la langue des signes française avec café offert, construction à l’aveugle, massage par un praticien non voyant, et The big quizz. Ce dernier, qui permettait de tester ses connaissances avec une grande roue façon plateau télé, a eu un grand succès. L’important était bien d’informer.

L’opération a reçu le soutien de Cap Emploi, organisme dont le président national n’est autre que Jean-Pierre Bénazeth. "Outre l’insertion, nous intervenons aussi pour le maintien dans l’emploi", souligne Corinne Marcel, chargée de cette mission en Aveyron. "Cap Emploi fait des préconisations, par exemple pour l’adaptation de postes de travail, et l’OETH apporte le financement", synthétise Pierre-Marie Lasbleis. Ceci pour le secteur sanitaire, social et médico social.

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