Espalion. Le Smictom condamné à limiter ses coûts

  • La présidente, Élodie Gardes, accompagnée  des vice-présidents  et des collaborateurs, a rappelé le rôle du Smictom.
    La présidente, Élodie Gardes, accompagnée des vice-présidents et des collaborateurs, a rappelé le rôle du Smictom.
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CORRESPONDANT

Cela permettra notamment de compenser l’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

Lundi soir les élus espalionnais étaient conviés à assister à une réunion de présentation générale des activités du Smictom Nord Aveyron.

Un vaste territoire d’intervention

Depuis le 1er janvier 2017 le Smictom Nord Aveyron (Syndicat mixte inter-communal pour le traitement des ordures ménagères) exerce ses compétences sur un vaste territoire englobant deux communautés de communes : Comtal Lot et Truyère et Aubrac Carladez Viadène. Ce sont donc 42 communes et 29 500 habitants qui bénéficient des services de cette structure. Trente-neuf emplois sont aujourd’hui nécessaires à son fonctionnement. Le Smictom est administré par un comité syndical composé de 24 délégués (12 pour chacune des deux communautés de communes). Élodie Gardes, maire de Lassouts, en assure la présidence.

Les compétences

La mission principale du Smictom reste la collecte, avec ses dix camions bennes, et le traitement des déchets ménagers et assimilés avec la création et la gestion des équipements nécessaires pour cela comme les espaces à containers ou l’installation de containers enterrés. Le Smictom assure la gestion des huit déchetteries fixes du territoire que les usagers peuvent désormais librement choisir. Gestion également de la déchetterie mobile, des sites de stockage des déchets inertes ainsi que la gestion technique des quais de transfert. L’information et la communication au public sur la collecte et le tri des déchets est une autre mission primordiale. Ainsi des actions pédagogiques sont menées auprès des jeunes dans le milieu scolaire et des documents sur le tri sont régulièrement édités et distribués à la population.

C’est au niveau des quais de transfert de Najas et d’Argence en Aubrac que s’arrête la mission du Smictom. De là les déchets vont être gérés par le syndicat départemental (Sydom) et acheminés vers le bioréacteur de Labessière-Candeil pour les ordures ménagères et vers le centre de tri de Saint-Jean-Lagineste pour les poubelles jaunes.

Quelques chiffres

En 2018 la quantité totale de déchets ménagers et assimilés récoltés s’est élevée à 16 770 tonnes, soit 570 kg par habitant.

Les déchetteries ont compté 62 384 passages. Pour cette même année le coût du service s’est élevé à 3 971 667 € répartis pour 60 % dans le fonctionnement du service et 40 % pour les prestations déchets. Ce qui donne une moyenne de 134 € par habitant.

Réduire les coûts : une affaire de tous

L’augmentation de la TGAP (Taxe générale sur les activités polluantes) appliquée au traitement des ordures ménagères va entraîner un surcoût pour le Smictom de 100 000 € en 2021 et de 350 000 € à l’horizon 2025. Face à cette hausse inéluctable, et pour limiter son impact sur l’usager le syndicat va conduire des actions de sensibilisation afin que chacun puisse réduire ses quantités de déchets en jetant moins et en recyclant plus et mieux.

La promotion du compostage individuel, des animations "jeune public", des réunions et des plaquettes d’informations, les réseaux sociaux et la création d’un site web sont autant d’actions prévues pour convaincre chacun d’améliorer ses performances de collecte. Au niveau de la collecte, des containers enterrés et des colonnes aériennes permettront de diminuer les distances parcourues par les camions bennes diminuant ainsi le budget carburant et les émissions de CO2.

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