Sur Les rives de l’étang de Thau à Bouzigues, les Pourcel père et fils font le beau temps

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  • De son passage dans les cuisines du porte-avions Foch, le chef Pourcel garde des souvenirs incroyables et une coupe de cheveux « réglementaire ». 		CP
    De son passage dans les cuisines du porte-avions Foch, le chef Pourcel garde des souvenirs incroyables et une coupe de cheveux « réglementaire ». CP Centre Presse - Picasa
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Aurélien Delbouis

Installés à Bouzigues depuis 19 ans, Christophe Pourcel et son fils Florian tiennent le restaurant Rives de Thau. Notre adresse de la semaine.

Il a fait ses classes sur le "Foch", le porte-avions français passé sous pavillon brésilien avant d’être désarmé en 2018. Depuis, Christophe Pourcel vogue sans partage sur les Rives de Thau. Adresse bucolique posée sur les rivages ensoleillés de l’étang héraultais, le restaurant éponyme fait le bonheur des plus fins palais depuis bientôt 19 ans. Le bel âge, celui de la maturité, pour la famille Pourcel, père et fils.

À ne pas confondre avec les frères Pourcel, cuisiniers emblématiques de la métropole héraultaise, qui comme à Bouzigues, cultivent aussi le jardin des sens. "Avec de bons produits aveyronnais forcément, de la viande de l’Aubrac, des cèpes quand c’est la saison, des magrets… Mais aussi des produits de la mer. Nous sommes à Bouzigues et nous y sommes très bien !" En deux décennies, de l’eau a coulé sous le pont. Le temps pour le maître des lieux de se remémorer le travail accompli.

Fou de ballon ovale plus que de maths, d’histoire ou de français, le Millavois a longtemps misé sur le rugby pour s’élever. "L’école n’a jamais vraiment été mon truc. Je faisais du rugby depuis dix ans. J’aurais pu continuer. Mais j’ai décidé de faire un choix." Le choix de l’apprentissage, en cuisine, chez Capion, adresse réputée de la cité du gant. "J’ai vraiment accroché. C’était mon truc. J’ai arrêté le rugby pour me consacrer pleinement à la cuisine." Et la mayonnaise prend.

"Pékin Express"

Après son service militaire dans les cuisines des officiers du "Foch", le jeune chef pose pied à terre dans le Sud. À Montpellier d’abord puis à Bouzigues. "J’ai travaillé dans deux établissements jusqu’au jour où un restaurant de Bouzigues m’a contacté." Il déménage alors quelques kilomètres plus loin. En 1998, une affaire se libère dans la cité bordant l’étang de Thau. Christophe Pourcel saisit la balle au bond. "C’est mieux d’être son propre patron dans un petit restaurant que chef dans un grand", pose-t-il. Un patron heureux sous le soleil héraultais qui, pour l’anecdote, avait brillé avec son fils dans l’émission "Pékin Express" présenté par Stéphane Rotenberg. "Florian nous avait inscrits. ça reste encore à ce jour un souvenir incroyable !" Incroyable au point de souder définitivement les liens entre un père et son fils. Les deux présidant désormais à la destinée gourmande de cette petite adresse qu’ils ne comptent pas abandonner de si tôt, même pour l’Aveyron. "On est bien ici, mais on aime aussi revenir au Pays".

À Lanuéjouls notamment où ils profitent "au moins une fois par mois" de la maison familiale. Une belle histoire de famille entre le Villefranchois et les rives de Thau.

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