Aubin. La caserne de gendarmerie d’Annecy-Seynod porte le nom de Pierre Pialou

En baptisant dernièrement la caserne de gendarmerie d’Annecy-Seynod du nom de Pierre Pialou, gendarme tué à 36 ans dans l’exercice de ses fonctions à Bonneville, en Haute-Savoie, c’est la mémoire d’un enfant d’Aubin qui a été honorée.

C’est le samedi 23 novembre dernier, que cette inauguration a eu lieu en présence de Christian Rodriguez Général d’armée, directeur général de la Gendarmerie nationale, du préfet de Haute-Savoie, des autorités militaires et civiles du Grand-Annecy, ainsi que de la famille de Pierre Pialou, son épouse, sa fille et son petit-fils, et de ses sœurs, dont Christiane Delbosc et son mari Bernard, qui réside à Aubin.

Fin tragique

Les différents intervenants ont rappelé la tragique fin de Pierre Pialou, tué en intervention le 9 juin 1986, à Marignier, banlieue de Bonneville, où depuis avril 1984 il était affecté à la brigade de gendarmerie. Ce 9 juin 1986, en répondant à l’appel d’une dame qui était violentée par son mari, le destin tragique de Pierre Pialou était en marche. Accompagné de deux autres gendarmes, il a été le premier au contact de son assassin qui, sous l’emprise de l’alcool et contre toute attente, va le poignarder mortellement. Un geste gratuit qui va plonger une famille dans la détresse et susciter une émotion intense.

Que ce soit à Bonneville, où Pierre Pialou était très estimé par ses pairs et la population, ou à Aubin, où il a grandi entouré de l’affection des siens et de tous ceux qui l’ont côtoyé.

Stèle

"Tous les honneurs ne feront pas revenir mon frère Pierre, mais cette inauguration, avec cette stèle installée à l’entrée de la gendarmerie, rappellera à tous sa mémoire. Pierre a indiqué la route à deux de ses neveux et un de ses cousins, qui ont épousé à leur tour une carrière dans la gendarmerie. J’ajouterai que peu après cette tragédie, une plaque avait été apposée sur la façade de la gendarmerie de Bonneville".