"Le meilleur reste à venir": Bruel et Luchini, amis indéfectibles face au destin

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    "Le meilleur reste à venir" sort mercredi en salles Courtesy of Pathé
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Relaxnews

(AFP) - Sept ans après le succès de leur premier film ensemble, "Le prénom", Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte signent un nouvelle comédie, "Le meilleur reste à venir", sympathique parabole sur l'amitié servie par un duo gagnant: Fabrice Luchini et Patrick Bruel.

Les deux populaires acteurs, réunis pour la première fois depuis "Profs" (1985), campent des amis d'enfance, tous deux persuadés que l'autre est atteint d'une maladie grave avec seulement quelques mois à vivre. Ils décident de tout plaquer à la fois pour rattraper le temps perdu, mais aussi profiter de ce qui reste à vivre.

Dans ce film, qui marque le retour dans les salles de Patrick Bruel pour la première fois depuis l'ouverture de deux enquêtes le visant pour agression sexuelle à Perpignan et pour exhibition sexuelle et harcèlement sexuel en Corse, c'est Arthur (Fabrice Luchini) qui apprend que César (Patrick Bruel) est réellement condamné. Mais il ne parvient pas à le lui annoncer au point que son ami comprend alors que ce n'est pas lui le malade.

Le quiproquo incite alors les deux amis à tout faire pour que l'autre réalise ses rêves tant qu'il en est temps. Le temps d'un road-movie sans temps mort, ils se livreront au jeu de la vérité, multipliant les confidences pas forcément bonnes à dire.

"C'est un film sur la parole. Qu'est-ce qu'on dit ? Qu'est-ce qu'on ne dit pas ? Comment protéger ceux qu'on aime ? Par la vérité ou par le mensonge ?", résume Matthieu Delaporte dans les notes de production.

"La fiction, d'une certaine façon, c'est ce qu'on met entre soi et la réalité pour supporter le monde dans lequel on vit", ajoute le coréalisateur, même si, dans le film, "le mensonge d'Arthur va leur permettre d'accoucher la vérité, sur eux-mêmes et sur leur amitié".

Le décès en 2013 de l'actrice Valérie Benguigui, qui figurait au casting du "Prénom", a laissé orphelins les deux réalisateurs: "Nous en avons été profondément marqués. Le temps qui reste et ce qu'on en fait, la perte, la nostalgie des rêves passés, tout cela revenait sans cesse dans nos conversations. On a donc décidé de s'en emparer et d'en faire un film".

Pour Alexandre de La Patellière, "le drame est triste mais le tragique est générateur de comédie". "Le plus dur était donc de trouver notre porte d'entrée dans ce sujet, qui touche tout le monde mais qui est étrangement absent du cinéma populaire", estime-t-il.

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