Rodez : le Collectif de la rue 12 au contact des plus démunis

  • Le collectif de la rue 12 apporte un peu de réconfort dans la rue.
    Le collectif de la rue 12 apporte un peu de réconfort dans la rue. Centre Presse - Rachid Benarab
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Centre Presse

Les membres du collectif se relaient pour faire des maraudes en ville et venir en aide à ceux qui en ont besoin.

 

Ils se nomment Bastien, Sandra, Martine ou encore Morgane. Avec quelques autres personnes, ils ont créé le collectif De la rue 12 qui compte aujourd’hui près de 400 membres. "Ça s’est fait un peu par hasard, explique Morgane. C’est en discutant régulièrement avec une personne dans la rue. À force d’échanger elle a fini par me faire part de ses besoins, J’avais vraiment envie de l’aider alors j’ai lancé un appel via les réseaux sociaux. J’ai eu beaucoup de réponses. Mais j’ai surtout constaté que beaucoup de gens avaient envie de s’investir pour venir en aide aux plus démunis. Alors avec quelques-uns on s’est rencontrés et on a créé le collectif. C’était il y a un peu plus d’un an", se souvient Morgane en mesurant le chemin parcouru.

Apporter aussi du réconfort

Depuis cette date, chaque week-end et les mercredis, les membres du collectif sillonnent les rues et places de la ville à bord de leur véhicule pour apporter un peu de réconfort aux plus démunis. " On tourne surtout quand les autres associations caritatives n’y sont pas. Comme l’été par exemple. Avec la canicule on leur apportait de l’eau fraîche et même des glaces parfois", sourit la jeune femme. Sinon, c’est plus classique, comme du café, du thé, ou encore des crêpes.

Des denrées alimentaires récupérées auprès d’autres associations ou certains magasins. "Pour ce qui est des demandes plus spécifiques (un blouson, des chaussures, etc.), on lance des appels, précise Martine, la doyenne du collectif. Et ce qui est bien avec les réseaux sociaux, c’est que dès qu’une personne nous fait une demande, nous la relayons en direct sur Facebook. Les réponses positives ne tardent pas à arriver. C’est très réactif et en général il nous faut très peu de temps pour trouver ce que la personne nous a demandé. Cette motion de partage et de solidarité, c’est ce qui fait la force de notre collectif". Toutefois, pour nombre des personnes rencontrées en ville, et pas que dans la rue, ce qui manque, c’est surtout les rapports humains, les échanges, une petite discussion.

Misère cachée

"Cela tombe bien, nous avons du temps. On sait quand la maraude démarre, mais on ne sait jamais quand elle se termine. On s’arrête au gré des rencontres. Mais il y a aussi des points fixes où ceux qui nous attendent savent que l’on va s’arrêter", indique Martine en pointant toute la "misère cachée. Des personnes seules. Des gens comme vous et moi".

Le nombre de personnes rencontrées à chaque maraude varie toujours. Toutefois, selon les membres du collectif, une chose ne varie pas, c’est la gentillesse et le respect dont ils font preuve à chaque fois. "C’est bien simple, en un an et demi, je n’ai jamais eu de problème. Chaque maraude est un bon moment", conclut Morgane, avant d’inviter "ceux qui en douteraient à se joindre à eux pour la prochaine."

Contact : 06 35 15 73 16 ou via collectifdelarue12@gmail.com
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