Millau : contre la radicalisation, faire de la prévention avant tout...

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  • La PJJ, la municipalité et l’Etat ont notamment signé la convention.
    La PJJ, la municipalité et l’Etat ont notamment signé la convention. Repro CP - ML
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Centre Presse Aveyron

C’est la première charte de ce type qui est signée en Aveyron. Multipartite, sa signature a joint la préfecture, la municipalité, l’Éducation nationale et la Protection judiciaire. 
 

Millau a été le théâtre d’une signature, ce lundi après-midi. Quatre paraphes ont été apposés sur une convention - la première dans le département - dont le but est de prévenir la radicalisation. Autour de la table, Christophe Saint-Pierre, maire ; Catherine Sarlandie de la Robertie, préfète de l’Aveyron ; Christophe Mouillet, directeur territorial de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) du Tarn-Aveyron ainsi qu’Armelle Fellahi, directrice académique des services départementaux de l’Éducation nationale affirmaient ainsi leur cause commune au bout de leur stylo.
Le premier commençait les discours ainsi : « Cela ne touche pas que les grandes villes. L’exemple de Trèbes, une petite ville, nous a marqués. Il vaut mieux travailler en amont de façon à anticiper les choses plutôt que se trouver démuni le jour où la difficulté arrive. » Et le maire de saluer l’action du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) et le travail de tous ses acteurs. Côté PJJ, on soulignait que « ce travail de prévention permet d’œuvrer collectivement à la protection pour notre jeunesse, développer l’esprit critique, apprendre à débattre, comprendre les enjeux du vivre ensemble ».
Armelle Fellahi poursuivait : « Nous savons bien que la manipulation des esprits et l’endoctrinement sont d‘autant plus aisés que les élèves sont jeunes. Ils sont peu nourris des défaillances de la vie ou intellectuellement pour décrypter les informations qui leur sont données. Il est nécessaire de travailler à des stratégies partagées, de croiser les regards et les compétences pour arriver à former nos jeunes. »
Quant à la préfète, elle concluait : « La prévention et la lutte contre la radicalisation violente sont une priorité des services de l’État. Notre département est concerné […] Je crois que l’on peut renouer avec les valeurs de notre République et il nous appartient de les faire vivre. La tolérance et le vivre ensemble doivent faire sens. Tout ceci peut nous permettre de vivre dans une société apaisée et constructive. »

La première action qui s’inscrit dans le cadre de cette convention est la représentation de Lettres à Nour, vendredi 13, à Millau. Nous en reparlerons.
 

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