Manifestation : les "gilets jaunes" en tête de cortège, des heurts en ville
"Toujours debout, toujours vivant". Si les "gilets jaunes" ont disparu des ronds-points du département, ils étaient nombreux ce jeudi après-midi lors de la manifestation contre la réforme des retraites. Et ils tenaient à être en tête de cortège, au grand dam de certains syndicats dits traditionnels… En tout, ils étaient plusieurs centaines à arborer le fameux gilet.
Mais rapidement, le groupe a quitté le cortège et s’est infiltré dans les rues de Rodez, accompagné de plusieurs militants d’extrême gauche, de la Confédération paysanne… Pour se retrouver devant l’hôtel de ville et tenter de forcer l’entrée. Une tentative rapidement réprimée par les policiers nationaux, acculés sur le parvis de la mairie. Quelques heurts ont alors éclaté et du gaz lacrymogène a été dispersé.
Un policier blessé
Lors de l’accrochage, d’une poignée de minutes, un policier a été blessé et transporté vers l’hôpital Jacques-Puel de Rodez. Toujours regroupés, les manifestants ont alors pris la direction de la préfecture, place Charles-de-Gaulle. Mais une nouvelle fois, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre, les gendarmes mobiles en l'occurrence, dont le Psig (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), usant également de gaz dispersant.
La plupart des "gilets jaunes" se sont finalement résignés à rejoindre le cortège, place d'Armes. Pour se disperser, dans le calme. En fin de journée, la préfecture de l’Aveyron a "fermement condamné les actions des individus ayant cherché la confrontation violente", dans un communiqué de presse.
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