Espalion : un bien bel accueil pour Marie-Claire Garrigues
La librairie de Sylvie Lacan aime promouvoir les auteurs locaux.
C’est un drame politique et humain dont on n’a pas fini de mesurer les conséquences aujourd’hui. La disparition de 500 enfants, arrachés à leurs parents par une dictature militaire, celle qui a sévi en Argentine dans les années 1976-1983, et élevés dans des familles qui n’étaient pas les leurs. Certains ont été retrouvés et ont appris leur vraie filiation, notamment grâce à une association, les Grand-mères de la Place de Mai, du nom de l’endroit de Buenos-Aires où elles ont pris l’habitude de se réunir pour réclamer justice. D’autres enfants ont grandi dans l’ignorance, et apprendront peut-être un jour la vérité, qu’ils vivront plus ou moins bien. C’est à partir de cette histoire sombre que la Villefranchoise, aujourd’hui installée à Montauban, Marie-Claire Garrigues a construit son premier roman "Place de mai". Un ouvrage qu’elle est venue présenter samedi dernier à la librairie Pont-Virgule. Une histoire romancée "pour voyager soi-même".
Comme on y retrouve aussi la passionnante aventure, de la création à des milliers de kilomètres du sol natal, de Pigüé par une petite communauté aveyronnaise derrière Clément Cabanettes, l’association Rouergue-Pigüé que préside Nathalie Auguy-Périé, n’a pas manqué de venir apporter, aux côtés de bon nombre de lecteurs séduits par cette histoire, ses encouragements et son soutien à l’auteure à qui chacun a souhaité le succès qu’elle mérite. L’occasion aussi pour quelques anciens d’évoquer le souvenir de leur rencontre avec les parents de Marie-Claire lorsqu’ils étaient instituteurs à Castelnau-de-Mandailles.
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