Trans Musicales: fréquentation proche de l'an dernier malgré la grève

  • La 41e édition des Trans Musicales de Rennes a connu une fréquentation proche de son 2e record de l'an dernier.
    La 41e édition des Trans Musicales de Rennes a connu une fréquentation proche de son 2e record de l'an dernier. LOIC VENANCE / AFP
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Relaxnews

(AFP) - Avec 56.000 participants contre 58.000 l'an dernier, la 41e édition des Trans Musicales de Rennes a connu une fréquentation proche de son 2e record de l'an dernier, malgré l'impact de la grève du 5 décembre, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.

"Malgré un jeudi impacté par le contexte social, artistes et publics ont répondu présent à cette 41e édition des Trans Musicales", indiquent les organisateurs dans un communiqué.

En tout, 125 concerts ont été donnés par 84 groupes (contre 89 en 2018) et deux compagnies de danse sur les cinq jours du festival défricheur de la scène musicale. Cinquante-six de ces concerts se sont tenus sur trois jours au Parc Expo.

Cinquante pays étaient représentés, dont 38 hors Europe et 21 groupes ou compagnies de danse y ont fait leur première scène européenne.

Le Parc Expo, qui rassemble les plus grandes scènes parmi lesquelles le Hall 9, a accueilli 31.000 spectateurs, contre 32.000 l'an dernier.

Hormis les têtes d'affiches Etienne Daho, présent au premières "Trans" et venu jouer deux soirs "Eden" son album la reçu en 1996, et Acid Arab, cette édition a consacré une large place à l'Afrique et "ses mélanges".

Avec Continuadores (Mozambique), Guiss Guiss Bou Bess (Sénégal/France) ou encore Bantou Mentale (RD Congo/France/Irlande), mais aussi le Brésilien Edgar, rappeur et franc-tireur écolo, venu pour une performance nocturne sur la scène du Hall 9.

Lous and the Yakuza, Marie-Pierra Kakoma à la ville, était la création de l'Aire libre et a dévoilé en résidence aux Trans son futur album, prévu pour 2020 et très attendu.

Le Tunisien Jawhar dont la voix fait penser à Nike Drake, selon Jean-Louis Brossard (l'un des fondateurs du festival), et qui vit entre Belgique et Tunisie, est aussi venu défendre aux Trans le "mouvement social confisqué" dans son pays natal.

Figure emblématique dans son pays, le Somaliland, au sud de Djibouti, mais encore peu connue en France, la chanteuse Sahra Halgan a aussi tenté une nouvelle fois de forcer le destin sur la scène des Trans jeudi.

L'édition de cette année était dédiée à Philippe Pascal, chanteur de Marquis de Sade - groupe rennais présent au tout début en 1979 - décédé cet automne.

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