Cassagnes-Bégonhès : les Monts Lagast auront bientôt de nouveaux locaux et leur charcuterie

  • Les élus ont apprécié cette visite.
    Les élus ont apprécié cette visite. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

On connaissait Agriviande et le Lagastou, dont les gérants ont des origines tant généalogiques que professionnelles à Cassagnes. Mais fini le petit magasin et le camion pour effectuer les tournées de viande. Voilà près d’un quart de siècle que les deux associés ont monté à la zone de Plaisance un atelier de découpe spécialisé dans la viande bovine ou ovine. Aujourd’hui avec l’arrivée dans le groupe du petit dernier Brice, le cochon viendra garnir les chambres froides sous l’appellation Monts Lagast. Économiquement, la balance est "tarée" à 40 emplois, ce qui n’est pas rien pour une bourgade de 900 âmes avec la construction de nouveaux locaux face à ceux existants. La balance de l’emploi devrait être "tarée" à la hausse. On annonce dans un premier temps 2 à 3 emplois mais c’est plutôt sur une dizaine qu’il faudra compter.

Michel Costes, maire, avait invité Stéphane Bérard, conseiller régional, Jean-Pierre Mazars, président du Pays Ségali, ce dernier accompagné de Christian Vernhes et du directeur Philippe Lelièvre pour une visite commentée. Les visiteurs du jour ont été impressionnés par le travail rythmé de ces employés. Ce projet est porté par la communauté de communes à hauteur de 20 % et aidé par la Région à 80 %. Pour Stéphane Bérard, cette visite de terrain est très importante tout d’abord de par l’investissement mais aussi pour porter la voix du milieu rural au plus près de la place de la Comédie à Montpellier… prouvant ainsi que les investisseurs locaux qui ont de l’audace doivent être soutenus. Pourquoi aller chercher en externe ce que l’on possède localement ? La communauté de communes est aux côtés de cette entreprise. L’approvisionnement du nouvel atelier porc se fera comme à l’accoutumée auprès de producteurs locaux dont un producteur de porc plein air sur la commune de Comps-la-Grand-Ville.

Le projet qui est déjà bien ficelé, pour ne pas dire emballé doit repartir sur les bureaux de la Région pour être validé. Il doit revenir à bon port début 2020 afin que courant 2020 l’on puisse dire qu’ici aussi tout est bon dans le cochon.

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