Millau : il refuse un contrôle routier et percute un policier

  • Le prévenu présenté ce lundi 16 décembre a percuté un policier millavois lors d'un contrôle routier. Le prévenu présenté ce lundi 16 décembre a percuté un policier millavois lors d'un contrôle routier.
    Le prévenu présenté ce lundi 16 décembre a percuté un policier millavois lors d'un contrôle routier. Archives CP -
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Ph.H.

Les faits ont eu lieu le 14 octobre dernier, à Millau. Le conducteur était jugé ce lundi 16 décembre devant le tribunal correctionnel. Il a écopé d'une peine d'un an de prison ferme. 

Alors qu'il roulait sans permis, sans assurance, les policiers millavois ont tenté, le 14 octobre dernier, d'interpeller lors d'un contrôle routier, l'homme jugé ce lundi après-midi devant le tribunal correctionnel. Il a déjà été condamné pour des faits similaires.

Seulement, malgré les avertissements des policiers, gyrophares allumés, le conducteur ne s'arrête pas. Les policiers le doublent, s'arrêtent un peu plus loin et font barrage. Deux d'entre eux se mettent en travers de la route. Le prévenu, âgé de 42 ans, poursuit malgré tout sa route. Il donne un coup de volant pour éviter un policier mais le percute quand même avec son rétroviseur gauche. Il finit sa course dans le véhicule de police. 

Les fonctionnaires procèdent immédiatement à son interpellation. Les analyses révèlent un taux d’alcool largement supérieur à la limite légale. Il explique aux enquêteurs ne pas s'être arrêté " car (son) chien à l'arrière du véhicule n'avait pas d'airbag "... Un chien qu'il est accusé d'avoir volé à son ex-compagne.

" En dix-sept ans, je n'ai jamais eu d'accidents, plaide, maladroitement, le mis en cause. Je n'ai pas non plus foncé à 180 km/h sur les policiers. " Les juges restent médusés devant les explications du prévenu.

Il explique vivre dans un endroit isolé et avoir besoin de sa voiture au quotidien. Handicapé depuis plusieurs années à la suite d'un accident du travail, il suit des traitements médicamenteux.

Pour le représentant du ministère public, " il est un danger pour la société. Les policiers ont dû avoir très peur ce jour-là. Je demande une période de détention longue pour que le prévenu soit pris en charge et qu'il puisse se soigner ". Et le magistrat de requérir 18 mois de prison ferme, avec mandat de dépôt et la confiscation du véhicule. 

Le chauffard écope de douze mois de prison, avec mandat de dépôt. Son véhicule a été confisqué. 

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