Viviez : le drapeau chinois ne flotte plus sur la Sam mais…
Symbole du rejet par les salariés de la direction chinoise qu’ils souhaitent voir écartée de la gestion de la société Jinjiang Sam, les mats qui portaient les drapeaux chinois et de Jinjiang Industries Europe, qui encadraient le drapeau français à l’entrée de l’usine viviézoise ont été démontés la semaine dernière.
Les drapeaux ont été déposés sur la voiture de Yun Xu, président de Jinjiang SAM et Jinjiang Industries Europe.
Les salariés attendent désormais fermement une décision du tribunal de commerce de Toulouse (trois audiences, dont une ce vendredi, sont prévues d’ici fin janvier) pour placer la Sam sous la seule gestion des administrateurs judiciaires.
Pour autant, les investisseurs chinois demeurent dans le jeu puisque propriétaires des murs et des terrains.
En effet, le tribunal de commerce de Paris avait accepté, en 2017, lors de la reprise de Sam par les Chinois, d’accéder à la demande de ces derniers alors accueillis en quasi-sauveurs, de dissocier la société d’exploitation et l’immobilier (cédé à une SCI distincte, propriété des investisseurs chinois) ; la SCI louant les murs et les terrains à la société d’exploitation.
Une décision qui aujourd’hui complexifie considérablement le dossier, en conférant aux Chinois une position forte d’interlocuteurs incontournables dans la suite des événements, grâce à cette main mise sur l’immobilier.
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