Villefranche-de-Rouergue : décision ou déclaration historique au conseil municipal ?

Abonnés
  • Une opération test d’aération de la bastide est menée rue de la Miséricorde.
    Une opération test d’aération de la bastide est menée rue de la Miséricorde.
Publié le
GDM

Passe d’armes, à fleurets mouchetés, entre les deux têtes de listes déclarées pour les prochaines municipales.

Dernier conseil municipal de l’année mercredi soir, mais aussi un des derniers de la mandature.

Et à un peu moins de trois mois du premier tour des municipales, les deux têtes de listes déclarées n’ont pas manqué de se marquer. C’est le point 7 de l’ordre du jour qui leur en a fourni l’opportunité. Les élus ont voté (à l’unanimité) pour une étude du schéma directeur des nouveaux espaces de vie en bastide. "Elle doit être menée afin de repérer les îlots à traiter en priorité sur les 10 à 15 ans à venir", a souligné la rapporteuse, Véronique Lamy. Une quinzaine d’îlots doivent être identifiés et ensuite classés pour une chronologie d’intervention."Cette délibération est historique. Elle marque un tournant pour le destin de la bastide. Cette étude va permettre d’aérer la ville et de créer des places", s’est réjouit Laurent Tranier.

La réplique de Jean-Sébastien Orcibal n’a pas tardé. "C’est cette déclaration qui est historique, mais la communication ne l’est pas, car on entend ce discours depuis des années. C’est une nouvelle communication, comme on a eu tout au long du mandat." Et le conseiller d’opposition de plaider pour une approche globale. "C’est le cas, avec une vision sur toute la bastide", lui ont rétorqué le maire et le premier adjoint.

Un îlot sert déjà de test, celui de la rue de la Miséricorde. Une autre opération se dessine rue Prestat, avec l’acquisition par la commune d’immeubles aux numéros 14 et 16 de ladite rue, impactés par des incendies survenus en décembre 2012 et mai 2 018. Des espaces verts y seront aménagés.

Besoins en hébergement

La demande de garantie d’un prêt par Aveyron Habitat (Office public HLM) pour le financement de l’opération de transformation de l’ex foyer des jeunes travailleurs en résidence sociale de dix-huit logements, a donné l’occasion à Jean-Sébastien Orcibal de pointer un manque d’hébergement pour des catégories de travailleurs. « Le FJT était un outil pour accompagner les entreprises dans le recrutement de main-d’œuvre qualifiée. Aujourd’hui, il fait défaut » Et d’élargir son propos sur l’aménagement du quartier de la gare. « Il mériterait un pôle multimodal, annoncé mais que l’on ne voit pas sortir de terre. » Sur ce dernier point, Serge Roques avoue que la commune n’a pas les capacités financières pour répondre aux prétentions de la SNCF. « Rien que pour démonter les aiguillages, elle nous demande 400 000 €. »
Sur l’hébergement, le maire reconnaît qu’il faut une résidence pour jeunes travailleurs. « Cela fait partie des projets inscrits dans le programme cœur de ville. »

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes