Comment les sportifs aveyronnais gèrent la trêve des confiseurs

Pendant que certains profitent des grands repas de Noël et vont se régaler lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, d’autres essayent de faire attention à ce qu’ils font pour être prêts pour cette deuxième partie de saison. Ce sont les sportifs.

Profitez des fêtes…

Poujol, Simon, Frugère, Bardenet et le coach de Decazeville, Julian, ont la même philosophie pendant ces fêtes : profiter. " J’ai demandé à mes joueurs de se déconnecter du rugby. De passer du temps avec la famille car le travail que l’on a effectué depuis la reprise a été long, explique Anthony Julian. Je leur ai donné un petit peu de travail au cas où, mais j’ai été joueur avant, et je sais que c’est toujours compliqué (rires). "

Pour Loïc Poujol, le défenseur du Rodez Aveyron football qui évolue en Ligue 2, c’est la même chose. " Le coach nous a dit de couper totalement ; car depuis le 20 juin et la reprise, on n’a pas eu de repos. Moi qui ai pas mal joué en début de saison, j’avais besoin de cette coupure à la fois mentalement et physiquement. Le seul sport que j’ai fait pendant les vacances, ce sont les balades avec mes enfants qui sont encore dans des poussettes (rires) ".

… Tout en se maîtrisant…

Mais pour que la trêve ne soit pas trop longue, certains sportifs ont leur petit secret. " Moi, je dis que l’on peut faire l’apéro, mais il faut que ça ne soit pas trop long, en rigole Aurélien Simon, joueur du Roc handball. Il ne faut pas arrêter trop longtemps, sinon on perd du muscle. "

Pour Alexandre Bardenet, champion du monde à l’épée avec l’équipe de France, cette trêve des confiseurs est différente car 2020 est une année olympique. " C’est important de bien manger pour avoir une bonne humeur. Mais je fais attention avec l’alcool. Quand je fais des excès avec la boisson, j’essaye de boire beaucoup d’eau pour mes muscles. Je n’ai pas envie d’être frustré mais je fais attention car c’est dans ces périodes que le risque de blessure est le plus élevé. "

… Pour être en pleine forme pour la reprise

Le plus dur lors de ces moments de fêtes, c’est peut-être la reprise des entraînements. Mais chacun sait qu’il est primordial de ne pas revenir trop en méforme pour la suite. " Depuis le début de la saison, je vais deux fois minimum à la salle. J’ai continué pendant les fêtes, assure Pierre Frugère, joueur au Rodez Basket Aveyron. Comme ça, ça me permet de garder la ligne. "

Pour Marine Cabirou, la vététiste millavoise, la période de Noël correspond avec sa préparation physique pour sa saison à venir. " Cette année, j’ai fait un stage de deux jours. Je suis parti le 26, le lendemain de Noël. Notre moment où on coupe c’est en fin de saison, en octobre. Mais là, on continue de travailler pour bien préparer cette nouvelle saison. "