L'Aveyron compte 279 206 habitants

  • À Rodez, la croissance annuelle moyenne passe de + 0,3 %  à +0,7 %.
    À Rodez, la croissance annuelle moyenne passe de + 0,3 % à +0,7 %. Repro CPA
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X.B.

Les données de l’Insee, arrêtées au 1er janvier 2017, font état d’un "solde migratoire dynamique" et du "dynamisme démographique de l’agglomération de Rodez". Le département a gagné 2 977 habitants depuis le dernier recensement.

Avec 279 206 habitants au 1er janvier 2017, l’Aveyron est, par ordre décroissant, le 7e département de la région Occitanie, derrière l’Aude et devant le Tarn-et-Garonne. Depuis la publication des derniers chiffres connus, ceux de 2012, l’Aveyron a gagné 2 977 habitants, du fait du solde migratoire (nouvelles installations, en hausse de 0,5 %), le solde naturel accusant lui une baisse de 0,3 %. Rodez constitue l’agglomération la plus peuplée du département, avec 50 800 habitants. Seules deux communes dépassent les 20 000 habitants : Rodez et Millau.

2012-2017

Le dynamisme démographique de l’agglomération de Rodez irrigue les alentours, en particulier le long des axes routiers. La population de l’Aveyron augmente de 600 habitants par an en moyenne entre 2012 et 2017, soit une croissance annuelle de + 0,2 %, uniquement portée par le solde migratoire (+ 0,5 %). Le solde naturel, lui, est négatif (-0,3 %), en raison d’une population vieillissante.

La grande aire urbaine de Rodez, qui concentre le tiers de la population du département, affiche une croissance annuelle moyenne de 0,8 %.

Celle-ci est plus forte dans la couronne périurbaine et surtout dans la banlieue que dans la commune de Rodez (+ 0,3 %).

La deuxième agglomération du département, celle de Millau, est beaucoup moins dynamique (+ 0,1 %). L’agglomération de Decazeville continue à perdre des habitants (- 1,3 %) tandis que celle de Villefranche-de-Rouergue en gagne (+ 0,3 %).

Plus de la moitié des communes du département gagnent de la population : c’est le cas des communes situées près de la N88, de Naucelle à Rodez, en passant par Baraqueville, et au nord-est de Rodez, jusqu’à Espalion. C’est le cas aussi à l’ouest, à Villefranche-de-Rouergue et autour, sur les axes qui mènent à Figeac et à Rodez.

D’autres zones ne bénéficient pas de cette dynamique : le bassin de Decazeville en particulier continue à perdre des habitants. Saint-Affrique et ses alentours perdent aussi des habitants.

L’ensemble des communes rurales bénéficient d’une croissance de 0,2 %, mais les communes isolées, hors de l’influence des grands pôles perdent des habitants entre 2012 et 2017 (- 0,1 %) : la déprise démographique concerne ainsi de vastes espaces dans le Lévezou, au nord sur les contreforts de l’Aubrac ou du massif cantalien.

2007-2012 et 2012-2017 : 10 ans d’évolution

L’excédent migratoire se renforce. Au niveau départemental, la croissance démographique sur la période récente (+ 0,2 % entre 2012 et 2017) est légèrement plus élevée que sur la période 2007-2012 (+ 0,1 %). Le solde migratoire, qui était positif, s’améliore nettement, passant de + 0,3 % par an en moyenne entre 2007 et 2012 à + 0,5 % entre 2012 et 2017, alors que le solde naturel, déjà négatif, se dégrade.

Rodez est la seule agglomération du département où l’évolution démographique se renforce nettement : la croissance annuelle moyenne passe de + 0,3 % à +0,7 % entre les deux périodes. La commune de Rodez gagne désormais des habitants, et la croissance, déjà forte, se renforce à Onet-le-Château, la commune de banlieue la plus peuplée.

La situation se dégrade en revanche dans l’unité urbaine de Decazeville, où la déprise s’accentue dans la ville-centre, et surtout dans l’unité urbaine de Saint-Affrique où la tendance s’est inversée, orientée à la baisse sur la période récente.

Les communes les plus peuplées du département

Rodez : 24 057 habitants (2017) contre 23 744 (2012), +0,3 %.

Millau : 22 109 (22 013 en 2012), +0,1 %.

Onet-le-Château : 11 881 (11 070 en 2012), +1,4 %.

Villefranche-de-Rouergue : 11 867 (11 712 en 2012), +0,3 %.

Saint-Affrique : 8 089 (8 255 en 2012), – 0,4 %.

Luc-la-Primaube : 5 969 (5 767 en 2012), +0,7 %.

Decazeville : 5 360 (5 935 en 2012), – 2 %.

Espalion : 4 516 (4 291 en 2012), +1 %.

Capdenac-Gare : 4 505 (4 474 en 2012), +0,1 %.

Sévérac d’Aveyron : 4 084 (4 063 en 2012), +0,1 %.

La dynamique Occitanie

Au 1er janvier 2017, l’Occitanie compte 5 845 102 habitants, toujours 5e des 13 régions métropolitaines par sa population, derrière l’île de France, Auvergne Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine. Entre 2012 et 2017, elle gagne en moyenne 43 600 habitants par an (+0,8 %).

Cette croissance démographique élevée, deux fois supérieure à celle observée en métropole. Par sa croissance démographique, l’Occitanie se classe en 2e position derrière la Corse, mais avec un gain de population 11 fois plus fort. Ce dynamisme est dû pour l’essentiel aux arrivées, nettement plus nombreuses que les départs. C’est le solde migratoire (+0,7 % par an sur toute la période) qui porte la croissance de la population.

Le détail dans les départements

Ariège : 153 153 habitants, en hausse annuelle moyenne de 0,1 %. Aude : 370 260 (+0,9 %). Aveyron : 279 206 (+0,2 %). Gard : 744 178 (+0,5 %). Haute-Garonne : 1 362 672 (+1,3 %). Gers : 191 091 (+0,2 %). Hérault : 1 144 892 (+1,2 %). Lot : 173 828 (-0,1 %). Lozère : 76 601 (-0,1 %). Hautes-Pyrénées : 228 530 (stable). Pyrénées-Orientales : 474 452 (+0,7 %). Tarn : 387 890 (+0,5 %). Tarn-et-Garonne : 258 349 (+0,9 %).

L’Occitanie compte pour sa part 5 845 102 habitants (un chiffre en hausse de 0,8 %) et la France métropolitaine 64 639 133 (+0,4 %).

La population dans les principales agglomérations de la région

Toulouse compte 968 638 habitants, en hausse de 1,3 % par rapport à 2012. Montpellier : 440 997 (+1,6 %). Perpignan : 201 061 (+0,5 %). Nîmes : 185 059 (+0,5 %). Alès : 95 704 (+0,3 %). Béziers : 92 375 (+1,2 %). Sète : 90 720 (-0,1 %). Montauban : 79 300 (+1,4 %). Tarbes : 76 822 (+0,2 %). Albi : 74 599 (+0,2 %).

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