Millau. "Magique !", se réjouit la marraine de bonheurs
Le festival s’est terminé après le compte à rebours de minuit, mardi. Déjà, il est temps de faire un premier bilan. Le point avec Karine Orcel.
Ils n’ont pas fui les bonheurs de peur qu’ils ne se sauvent. Les Millavois et les vacanciers n’ont pas suivi les mots de Gainsbourg pour vivre intensément ces Bonheurs d’hiver. De quoi réchauffer le cœur de son ambassadrice, Karine Orcel, adjointe à la culture. Elle témoigne : " On termine en douceur avec le décompte. Cette animation, comme beaucoup d’autres, s’est construite avec le festival. C’est Électroson studio qui nous l’a proposée, une année, en bonus, et cela pourrait devenir un temps fort de clôture. " Des idées qui s’imbriquent, des propositions qui font mouche, des adultes aux cœurs d’enfant, c’est un peu comme ça qu’il s’est construit ce festival. " Comme la machine à colorier les boules de neige, c’était magique. " Juste un regret : " C’est la première fois, en six ans, qu’on a été obligé d’annuler un spectacle (le 22, à cause de la pluie), mais on ne va pas trop se plaindre en cette période de l’année. "
Puisque Karine Orcel en sera à jamais la marraine, l’amenant sur les fonts baptismaux, ce festival doit beaucoup à celle qui s’est toujours investie pour le jeune public. Elle qui s’offre le luxe d’être respectée et même draguée par tous les bords en politique (Emmanuelle Gazel lui a proposé de la rejoindre sur sa liste, NDLR). Sauf que l’ambassadrice est fidèle, reconnaissante. " J’ai une certaine loyauté ", dit-elle avant de donner des pistes sur la suite (lire par ailleurs).
"Des propositions accessibles, populaires, mais aussi artistiquement de qualité", c’est la bonne formule que Millau a trouvée pour ce festival d’arts de rue en décembre. " Certains ne donnaient pas cher de sa longévité, mais on voit que ça prend. Il y a cet esprit festival et ça colle bien avec cette envie de vivre ces spectacles, même dans le froid ", reconnaît Karine Orcel qui sait, aussi, que la magie de Noël contribue à en faire un moment unique, avec une identité à taille humaine.
" Le formidable élan de la parade, amené par Élodie Platet et Sylva Ricard, est une impulsion pour tous les autres rendez-vous […] Maintenant que l’arbre est à peu près solide, que la petite graine est plantée, il va continuer à vivre ce festival. Il va se développer d’une façon ou d’une autre grâce à une équipe solide, des bénévoles, des compagnies qui apportent d’autres idées. Personne n’est irremplaçable. "
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