Villeneuve : Marie-Rose De Colonges est une étonnante centenaire

  • Marie-Rose De Colonges, étonnante centenaire, entourée de ses deux fils.
    Marie-Rose De Colonges, étonnante centenaire, entourée de ses deux fils. -
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Centre Presse

Née à Beauvais (Oise), le 23 décembre 1919, Marie-Rose Fabre, a passé toute sa jeunesse à Clermont-Ferrand où son père, membre d’une famille originaire de Villefranche-de-Rouergue, assumait la fonction de directeur du Crédit Foncier. Marie-Rose, jeune fille, venait souvent en visite chez ses cousines, les Prunière, qui résidaient au château de Manhac. C’est Jean Laffont De Colonges, leur voisin et ami qui, avec son attelage équestre, car à cette époque on était loin de l’ère de l’automobile, venait l’attendre à l’arrivée des trains.

Traits d’humour et franc-parler

Bonne connaissance ainsi faite, ils se sont mariés en 1953. Et presque aussitôt, installés à nouveau en Auvergne, à Romagnat, près Clermont-Ferrand. Jean, à la suite de son père villeneuvois, y a exercé sa profession de négociant en bestiaux, spécialisé en vaches laitières, bien secondé par son épouse, secrétaire et comptable. Même rôle qu’elle va assurer ensuite, lors de leur retour à Villeneuve, en 1958, avec leurs cinq enfants nés en Auvergne, auprès de son mari, toujours attaché au même métier. Au milieu de ses nombreux familiers et amis, réunis en son honneur dimanche 22 décembre en la salle paroissiale, Marie-Rose De Colonges rayonnait de joie partagée et n’a pas failli à son inéluctable trait de plaisanterie dont elle est coutumière en annonçant : " à partir d’aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus compter mes années ".

Remarquable centenaire, Marie-Rose De Colonges a étalé son tempérament de battante, d’accueil et contact chaleureux, agrémentés d’un franc-parler, qui, quelquefois dérangeait, mais qu’importe !

Après 99 années vécues à Villeneuve-Gare, au fief Colonges, auprès des Genévriers, elle est désormais résidente à la maison de retraite Marie-Vernières, nantie de toutes ses facultés mentales et distillant couramment ses traits d’humour pour la grande joie de ceux et celles qui l’entourent. Souhaitons à cette compatriote, qui semble bien avoir dompté son siècle, encore des temps de vie, empreints de sa bonne humeur et son entrain tellement exceptionnels !

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