A Rodez, on peut tirer les rois avec la Mandarelle

  • Ghislain Magre de La Pyramide de montagne est l’un des quatre artisans ruthénois à proposer la (délicieuse) Mandarelle.
    Ghislain Magre de La Pyramide de montagne est l’un des quatre artisans ruthénois à proposer la (délicieuse) Mandarelle. Centre Presse - Rachid Benarab
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Rachid Benarab

Le temps de L’Épiphanie, le gâteau emblématique de la ville préparé et vendu par seulement quatre boulangers ruthénois, se décline également en galette des rois.

L’an dernier, les mille Mandarelles des rois prévues pour L’Épiphanie s’étaient vendues comme des petits pains. " C’était la première fois que l’on tentait l’expérience ", se souvient Ghislain Magre, le boulanger-pâtissier de La Pyramide de montagne. L’artisan de la rue du Touat est à l’origine du projet Mandarelle imaginé par la Jeune chambre économique de Rodez. Pour créer ce nouveau gâteau à la pomme, aux noisettes caramélisées et à la crème de marrons, ils avaient reçu le soutien du pâtissier Clément Battut et d’un ancien professeur de pâtisserie à la chambre de métiers, Francis Gayraud. " En moins de 10 jours, tout avait été vendu. Et comme il n’y avait plus de fèves, on s’était arrêté là ", poursuit-il.

Quatre points de vente à Rodez

Car la fève, c’est tout ce qui différencie la Mandarelle des rois à la Mandarelle traditionnelle que les Ruthénois ont découvert (et visiblement aimé) il y a un peu plus de 15 mois. " On a fêté les “1 an” de ce nouveau gâteau en septembre ", indique Ghislain Magre. Entre-temps, les deux artisans à l’origine de cette aventure gourmande ont été rejoints, en juillet dernier, par deux autres pâtissiers du piton (Joël Roussilhe et Jean-Charles Pascual).

Ils sont donc désormais quatre à préparer et à proposer cette pâtisserie 100 % ruthénoise promise à un bel avenir culinaire.

Les débuts sont déjà exemplaires avec plus de 15 000 Mandarelles vendues en tout juste un an.

Une belle histoire

Aussi, pour cette nouvelle épiphanie, la deuxième depuis la création de ce gâteau dit "de voyage", les quatre pâtissiers ruthénois détenant pour l’instant l’exclusivité de la Mandarelle et donc de sa déclinaison pour L’Épiphanie, ont commandé 2 000 nouvelles fèves. " L’an dernier, à deux, on a vendu 1 000 Mandarelles des rois. Donc, vu que nous sommes quatre à la proposer, on en a commandé le double ", indique Ghislain Magre tout sourire. Deux mille fèves colorées à l’effigie de la rosace de la cathédrale Notre-Dame. Symbole de la Mandarelle, celle-ci est également "imprimée" en relief sur chaque pâtisserie. Pour la petite histoire, la Mandarelle c’est la petite cloche qui trône toujours sur le toit de la cathédrale et qui sonnait jadis chaque jour à 16 heures pour indiquer aux Ruthénois qu’il était temps de faire une petite pause pour "far la mandarella", c’est-à-dire en occitan, avaler un goûter et boire un verre. Une petite cloche que les quatre pâtissiers aimeraient bien entendre sonner à nouveau.

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