Onet-le-Château : la plaine de Notre Seigne, une zone humide très appréciée
La Seigne ? Le terme proviendrait de l’occitan sanha, désignant ces prairies de bord de rivière gorgées d’eau, toujours fraîches et vertes. Il pourrait aussi faire référence au Seigneur, un peu comme le Mont-Seigne du Lévézou.
En parcourant le site aménagé pour la promenade, chacun pourra y découvrir 2 000 ans d’histoire et un pan de l’avenir qui est construit ensemble.
Ces prairies humides de bords de rivières fonctionnent en symbiose avec l’agropastoralisme. Sans pâturage ni fauche, l’espace se fermerait et la biodiversité reculerait au profit d’espèces sans grand intérêt (ronces, orties…).
Une perte énorme lorsqu’on sait que sur ces bords d’Auterne, plus de 160 espèces végétales et 135 espèces animales ont été observées.
Sur le plan agricole, la préservation de prairies humides est d’autant plus importante que se profile un réchauffement climatique. Elles offrent l’avantage d’être en léger retard de production par rapport aux autres parcelles et surtout de demeurer "toujours vertes" du fait de la présence de l’eau.
Une petite vache y a vu le jour ; elle est baptisée "Plaine"…
Même durant l’été, l’herbage conserve son appétence et toutes ses qualités fourragères. La gestion agricole du site est assurée par l’Agricampus de La Roque. Nostre-Seigne est aujourd’hui un champ d’expérimentation pour les futurs exploitants et techniciens agricoles qui façonnent nos territoires.
Les vaches qui y paissent, sont des Aubracs, bien sûr.
Leur rusticité les rend bien adaptées à ces zones humides et leur gabarit modeste réduit également l’effet du piétinement sur les sols.
Aux beaux jours, une petite vache y a vu le jour ; elle est baptisée Plaine…
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