Villefranche-de-Rouergue. Une demande de considération

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  • Comme toujours, Christiane Lauriac a son franc-parler.
    Comme toujours, Christiane Lauriac a son franc-parler.
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GDM

Sa présidente, Chrstine Lauriac, estime que l’association n’est pas considérée à la juste mesure de son activité par la municipalité.

Christiane Lauriac n’a pas pour habitude de mâcher ses mots. La présidente de l’Université des Savoirs Partagés (USP), association qu’elle a fondée en février 2 008, s’appuie sur la progression constante du nombre d’adhérents (284 l’an dernier) et sur la fréquentation des ateliers et conférences mis en place, pour revendiquer ce qu’elle estime comme une juste place. " Nous souhaitons être mieux considérés. Nous voulons être pris en compte comme une association culturelle à part entière de la ville. " En ligne de mire, la subvention municipale, d’un montant de 600 € en 2 019. " C’est ridicule. Cela ne nous paye même pas une conférence, qui, en moyenne, nous coûte 1 100 €. " Le bilan financier de l’association s’est établi l’an dernier à 48 823 € en dépenses et 48 057 € en recettes. Soit un déficit de 766 €. " Il n’est pas très important ", relativise Christiane Lauriac. Et de revenir sur la modicité de la subvention de la mairie. " Je ne vois pas pourquoi on n’aurait pas le même financement que les autres associations culturelles. Le montant des subventions devrait être calculé sur l’impact, le rayonnement, l’attrait des associations. " Autres souhaits de la présidente de l’USP : établir une convention avec la mairie et assister à des réunions de la commission municipale de la culture.

Théâtre

La sous-utilisation du théâtre hérisse aussi Christiane Lauriac. " Voir sa porte toujours fermée est épouvantable. Un théâtre a toujours été, depuis le Moyen Âge, un lieu de passage, de communication, de rencontres, de convivialité. " Et d’avancer une proposition. " Je suggère qu’il existe un point central sur la ville où se tiendrait le mercredi après-midi des permanences d’informations assurées, à tour de rôle, par des bénévoles des associations culturelles, et coordonné par le service culturel de la mairie. Ce lieu pourrait être le théâtre. " La réflexion sera-t-elle reprise par les candidats aux prochaines élections municipales ?

Salle de conférences

Par ailleurs, la responsable associative juge les tarifs actuels de location du théâtre trop élevés, en pointant un problème de manque de salles, notamment pour accueillir les conférences. Et à ses yeux, ce n’est pas le futur pôle cultuel où est prévue une salle à cet effet qui réglera le problème. " Elle sera trop petite. Nous avons dit qu’il fallait une capacité d’au moins cent à cent vingt personnes. Nous n’avons pas été écoutés. Encore une fois. " Le discours est direct, sans détours.

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