Nutrition : des actions ciblées à conduire en France

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    Nutrition : des actions ciblées à conduire en France
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Destination Santé

« On ne relève pas de déficit important ou de carence à grande échelle au sein de la population française ». Les premiers résultats de l’étude Esteban en matière de dosages biologiques des vitamines et des minéraux des Français, sont plutôt rassurants. Même si quelques points de vigilance sont mis en évidence. 

Pour rappel, l’étude Esteban a été initiée en 2014, auprès d’un échantillon d’enfants et adolescents de 6 à 17 ans et d’adultes de 18 à 74 ans, résidant dans l’Hexagone. Son objectif étant de décrire les consommations alimentaires, l’activité physique, la sédentarité et l’état nutritionnel de ces populations.

Le dernier rapport rend compte de leur statut en vitamines et en minéraux en 2015 et son évolution depuis 2006. En matière de vitamine D, si seulement un adulte sur quatre et trois enfants sur dix atteignent « un seuil adéquat », la carence ne concernerait « que » 7% des adultes et 4% des enfants. Globalement la situation s’est améliorée depuis 2006. « On relève toutefois une augmentation de la carence parmi les hommes de 55 à 74 ans », souligne Santé Publique France.

Manger plus de fruits et de légumes 

Concernant le fer, l’institution préconise des actions ciblées destinées à augmenter le dépistage et le traitement de la carence martiale chez les jeunes femmes en âge de procréer. En effet 7% d’entre elles présentaient une anémie, avec une prévalence de 10%, tout de même, parmi les filles de 6 à 17 ans.

De la même façon, la « prévalence du risque de déficit en folates sériques a quasiment doublé ces dix dernières années, chez les femmes en âge de procréer (18-49 ans, non ménopausées), passant de 7% en 2006 à 13% en 2015 ». Rappelons qu’une complémentation en acide folique (ou vitamine B9) est recommandée aux femmes enceintes et à celles qui souhaitent le devenir, pour prévenir certains risques de malformations fœtales.

Enfin, les auteurs recommandent « de développer des actions spécifiques pour favoriser la consommation de fruits et de légumes auprès du plus grand nombre ». En effet, la consommation de fruits et de légumes aurait notamment diminué parmi les hommes de 55-74 ans et les femmes de 18-39 ans.

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