Réforme des retraites : beaucoup de monde à Rodez, heurts avec les forces de l'ordre
Pour ce troisième rendez-vous départemental contre la réforme des retraites près de 9 000 manifestants se sont rassemblés à Rodez, 6000 selon la police. Les manifestants sont partis de l'esplanade des Rutènes, dans une ambiance bon enfant et revendicative pour finir avec des heurts entre les gilets jaunes et les CRS.
Le cortège s'est élancé ce jeudi 9 janvier, en début d'après-midi, de la place des Rutènes à Rodez où un "Die-in" a été mis en place (les manifestants ont été invités à se coucher). Selon les syndicats, ce troisième rendez-vous départemental contre la réforme des retraites a mobilisé près de 9 000 personnes et 6000 selon la police.
Les manifestants ont remonté l'avenue Victor-Hugo avant de rejoindre la place d'Armes et d'entamer un tour de ville, plutôt bon enfant. Place des Rutènes, Emmanuel Dumas (FO) a pris la parole au nom d'une intersyndicale (regroupant Solidaires, la CGT, FO, Snuipp), mais également de nombreux gilets jaunes (essentiellement de Villefranche et de Millau), et la société civile, comme le mouvement "stop la violence faite aux femmes".
Les manifestants ont fait le tour de ville, avant de se retrouver devant le palais de justice où des avocats grévistes les attendaient pour une prise de parole. Me Sébastien Leblond s'est lancé à l'assaut de la grille du palais pour y accrocher sa robe, symbole de la solidarité de la profession avec les manifestants. Son confrère, Me Berger a également pris la parole pour appeler les manifestants à l'union, car "c'est en restant unis dans la lutte, que nous y arriverons. En continuant comme ça, les jeunes auront une retraite de 1000€ dans 10 ans ou 15 ans ! Qu'est-ce que c'est 1000 € pour vivre ? ". Le cortège s'est dispersé à ce moment-là, sous les applaudissements.
Mais c'était sans compter sur les gilets jaunes, la Confédération paysanne et Solidaires qui ont tenté de contourner les CRS pour aller manifester devant la préfecture. Rue du Touat, à la hauteur du fleuriste Bec, les manifestants ont été aspergés à la bombe lacrymogène. Ce qui a entraîné des vomissements chez certains et une dispersion des troupes.
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