Des "Résonnances" pour faire écho à l’existentiel à la MJC d'Onet-le-Château

Lyna Ensuque n’aime pas parler d’elle, ni de sa peinture. Tout juste concède-t-elle à livrer, en quelques lignes, ses ressentis intimes, pour exprimer une "évidence" qui émane de sa démarche. Qu’importe, l’essentiel n’est pas dans le verbe, mais bien plus dans l’intention et le geste de cette artiste humble et talentueuse. Ses tableaux (une cinquantaine dans l’espace entre petits et grands formats) racontent pour elle, dévoilant une âme sensible et rayonnante. Ici, peut-être des paysages d’Aubrac, là, un port d’ici ou d’ailleurs, un bouquet de fleurs, une vision du musée Soulages ou du Viaduc de Millau, invitent le spectateur, dans une brume évanescente sublime, à percevoir selon sa propre émotion ; car l’artiste n’aime pas imposer et préfère inviter chacun à une liberté personnelle. Aujourd’hui installée à Salles-la-Source et après une absence de plusieurs années, Lyna Ensuque

revient au cœur d’un lieu emblématique qui l’avait déjà accueilli. "Vous faites partie de l’âme de ce lieu. Chacun des visiteurs aura une relation intra-personnelle avec vos œuvres, à votre image, rayonnantes " déclara le co-président Pierre Pons, aux côtés notamment de la co-présidente Élisabeth Laurens, de Monique Buerba, adjointe au maire. Certes il manquait du monde au vernissage de l’exposition, mais les absents (qui n’ont pas toujours tort) peuvent se rattraper car les œuvres sont visibles jusqu’au 7 février, aux côtés de quelques sculptures de Bernard Monestier.

À noter que l’exposition peut aussi être visitée tous les dimanches, de 14 h 30 à 18 heures.