La saga Teissedre se poursuit au Glacier

  • Cédric et Nathalie Teissedre et leur petite Jane.
    Cédric et Nathalie Teissedre et leur petite Jane.
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GDM

À la suite de ses parents, Cédric Teissedre porte le développement de l’établissement de la place Jean-Jaurès. Histoire.

Quelques jours avant Noël, le 19 décembre précisément, le Glacier offrait à ses clients une salle de bar entièrement relookée. Effet de surprise garanti. Et félicitations. "Nous n’avons que des retours positifs de la part des clients. C’est là notre meilleure satisfaction", confie Cédric Teissedre, le patron de l’établissement de la place Jean-Jaurès.

"La décoration, l’agencement, le vitrage de la véranda : tout a été refait", explique-t-il. Pour un gain en luminosité et un confort supplémentaire. Un travail de qualité réalisé par des entreprises locales, que le maître des lieux remercie pour leur professionnalisme et leur réactivité. Avec un coup de chapeau à la société de décoration intérieure, Elixir de Causse-et-Diège. Un créateur d’ambiances.

Cédric insiste aussi sur le rôle tenu par son épouse, Nathalie, dans cette transformation du Glacier. "Elle a amené sa patte. Elle est pour beaucoup dans ce qui a été fait au niveau de la décoration."

Cette réalisation, pour un montant de 330 000 €, n’est que la dernière d’une longue série. "Entre les acquisitions, immobilières et des fonds de commerce, et les travaux, c’est 1 500 000 € qui ont été investis", a compté Cédric Teissedre, qui perpétue une histoire commencée il y a un peu plus de quarante ans. Une saga familiale.

Depuis 1979

C’est en 1979, fin mai, que Jocelyne et Yves Teissedre, arrivant de Nasbinals, en Lozère, s’installent derrière le comptoir du Glacier. Ils viennent de l’acheter à Paul Decruéjouls. Ce n’est alors qu’un bar. En 1981, l’année de naissance de Cédric, les nouveaux patrons y ajouteront une cuisine et lanceront une activité de snack. Dix ans plus tard, ils entreprennent un vaste chantier, avec l’ajout d’une véranda et la création d’une salle de restauration à l’arrière du bâtiment. Pendant ce temps Cédric grandit. Il a accueilli une petite sœur, Laure, née en 1986. Le virus familial l’a aussi saisi, et c’est vers une école hôtelière, celle de Saint-Chély-d’Apcher, qu’il s’orientera pour ses études. Diplôme en poche, il partira effectuer des saisons dans les Alpes et en Corse. Jusqu’à ce que son père, seul aux commandes du Glacier, l’appelle pour venir le seconder. Les deux hommes s’associent en 2 008. Une occasion pour donner un coup de neuf à l’établissement. L’affaire, dans laquelle est venue travailler Laure, prend de l’ampleur.

En 2 012, Cédric rachète le Glacier. Il n’aura de cesse depuis, de le développer, fourmillant d’idées. Il acquiert une maison voisine attenante, pour y aménager le restaurant, une salle de réunion et un patio. Cette extension s’accompagne de l’agrandissement de la cuisine. En avril 2 018, c’est un nouveau Glacier qui ouvre, avec une capacité de 250 places. Et une équipe de 13 personnes.

Il restait à Cédric Teissèdre "de mettre en concordance avec l’arrière" l’entrée de son établissement. Ce qui vient d’être réalisé. "Nous avons désormais un outil adapté pour répondre à toutes les demandes et qui correspond à notre manière de travailler", estime-t-il.

Dans la réussite de ce parcours, Cédric Teissedre y associe toute sa famille : son père Yves, qui a réalisé tous les ouvrages en bois, tables comprises (il est ébéniste de formation), sa mère Jocelyne toujours présente, sa sœur Laure, qui a été un temps de l’aventure, et son épouse Nathalie. Une belle saga familiale.

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