Rignac. Le lycée a fait sa sélection pour les prochaines olympiades des métiers

  • Qui aura l’honneur, mais aussi la lourde charge, de représenter l’établissement ?
    Qui aura l’honneur, mais aussi la lourde charge, de représenter l’établissement ?
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CORRESPONDANT

"On y a cru, on s’est battu, on y est arrivé, à vous de prendre le relais ". Ces mots prononcés par Baptiste Fabre et Louis Solignac, médaillés d’excellence aux Olympiades des Métiers à Kazan en Russie résonnent encore dans la tête de ceux qui postulent pour représenter l’établissement aux prochaines Olympiades.Ils ne sont plus que cinq binômes : les vainqueurs des classes de 2e, 1re, terminale, BP et une carte d’invitation pour le meilleur ouvrier de France, Loris Salles et son partenaire. Car au sein du lycée la sélection est drastique : "Elle se fait d’abord classe par classe ", explique Laurent Burguière, l’un des deux responsables de la filière aménagement paysager du lycée professionnel.

Les binômes se constituent par affinité, sans l’intervention des enseignants : " On a essayé d’intervenir une année, ça a été un échec ", explique Jean-Marc Volpelier, l’autre responsable. "Chez nous, il n’y a jamais eu trop de place pour les comiques, encore moins aujourd’hui avec le niveau de performance que l’on a atteint". Le message de Jean-Marc Volpelier et de Laurent Burguière est clair au moment où se présentent les candidats à la succession de Baptiste et Louis.

Une aventure de deux ans !

Car il faudra être costaud moralement et physiquement pour passer sur deux ans les épreuves locales, puis la présélection et la sélection d’Occitanie et enfin pour atteindre la représentation nationale. Deux ans pour réaliser l’implantation et la mise en forme d’un microjardin, un travail précis, esthétique et technique. Deux ans à remuer des tonnes de sable, à travailler un panel de matériaux et de jardinières, à tailler et à poser des dalles et des pavés, à scier et à ajuster des planches, des lattes, des madriers de bois. Deux ans à créer des réalisations aquatiques et des circuits électriques, à décorer des parterres avec des fleurs et des végétaux.

Deux ans à se baisser, s’agenouiller, se relever pour défaire et refaire le travail afin d’ajuster les niveaux, de vérifier les côtes au millimètre près et d’améliorer le coup d’œil de la réalisation : "La moindre erreur de côte compromet les chances de succès ", explique Jean-Marc Volpelier.

Le jury s’est réuni dans l’après-midi pour proclamer les résultats. Il était présidé par un professionnel Yves Julien et constitué par un élève de chaque classe.

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