Rodez. Léger ralentissement pour l’économie régionale

  • Les sous-traitants, en prise directe avec Boeing, comme ici Figeac Aéro, éprouvent quelques difficultés conjoncturelles.
    Les sous-traitants, en prise directe avec Boeing, comme ici Figeac Aéro, éprouvent quelques difficultés conjoncturelles. Archives José A.Torres
Publié le
J.B.

Après une forte hausse en début d’année, l’emploi salarié a légèrement ralenti au troisième trimestre 2019. En Aveyron, l’emploi a reculé de 0,3 %.

L’année 2019 avait débuté sur les chapeaux de roues pour l’économie régionale, avant de connaître un léger ralentissement au deuxième trimestre. Ainsi que le confirme la dernière note de conjoncture de l’Insee, ce ralentissement s’est prolongé au troisième trimestre, avec une progression modérée de 0,2 % de l’emploi salarié en Occitanie, ce qui se traduit par une infime progression du taux de chômage régional (+ 0,1 %), identique au niveau national.

Ce coup de frein provient principalement du secteur de l’industrie, dont l’emploi stagne.

La situation n’a toutefois absolument rien de dramatique, puisque la région Occitanie totalise, au final, 4 600 créations nettes d’emplois, à comparer au 7 100 créations du trimestre précédent. L’emploi salarié ralentit dans la majorité des départements d’Occitanie. En Aveyron, l’emploi recule de 0,3 %, mais le plus fort ralentissement est enregistré dans les Pyrénées-Orientales.

Coup d’arrêt dans l’industrie

Si la tendance reste favorable dans le secteur de la construction, avec une hausse des effectifs de 0,7 %, pour la première fois depuis le dernier trimestre 2017, l’emploi stagne dans le secteur de l’industrie. La faute notamment à l’industrie aéronautique qui marque le pas, en raison principalement des difficultés de Boeing, dont les livraisons ont considérablement fléchi, après l’immobilisation de la flotte des 737 Max.

Les commandes adressées à l’avionneur américain se sont littéralement effondrées avec seulement 62 commandes au troisième trimestre 2019, contre 189 l’année précédente, pour la même période. Une centaine de sous-traitants du secteur aéronautique, notamment celles qui travaillent pour le groupe Safran, fournisseur des moteurs Leap pour Boeing, seraient ainsi plus ou moins impactées. À l’image de Figeac Aéro ou de Lisi Aerospace.

Que l’on se rassure, même si "certains cas sont compliqués, avec des baisses d’activité qui peuvent atteindre jusqu’à 20 ou 30 % ", il n’y a pas de risque majeur pour ces entreprises, ainsi que l’a résumé Patrick Daher, le président du groupe des équipements aéronautiques et de défense (Gead) au sein du Gifas, qui regroupe les industries françaises aéronautiques et spatiales.

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