Bosch Rodez : un nouveau point d'étape à Bercy, avec Agnès Pannier-Runacher, lundi 27 janvier

  • Rudy Martins, Yannick Anglarès et Romain Fraysse.
    Rudy Martins, Yannick Anglarès et Romain Fraysse. Centre Presse - Joel Born
Publié le , mis à jour
J.B.

La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances recevra les représentants syndicaux du site, ainsi que les responsables de la direction de l'usine et de Bosch France.

Lundi 27 janvier, à Bercy, la secrétaire d’État à l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, recevra les organisations syndicales ainsi que les représentants de la direction du site castonétois et de Bosch France pour évoquer l’avenir de l’usine. Une situation qui, selon la CGT, "se dégrade de mois en mois." "Petit à petit, Bosch vide le site", déplore Yannick Anglarès. Au dernier pointage, l’usine ne compte plus que 1 370 salariés en CDI… Et la direction du groupe a déjà évoqué le chiffre de 800 emplois à l’horizon 2025 !

Une étude qui se fait désirer

Les résultats de l’étude indépendante sur les émissions polluantes des véhicules essence et diesel, qui devrait déterminer entre autres l’attribution ou non de la vignette Critt’Air 1, devaient être livrés fin 2019. Il faudra finalement attendre novembre 2020. "Dans tous les cas, prévient la CGT, s’il y a un rebond du marché du diesel, il faudra qu’il profite à l’usine de Rodez." S’agissant des recherches de nouvelles fabrications pour l’usine de Rodez, hormis la vingtaine d’emplois que devrait générer la production de barres de torsion, c’est le calme plat. "Le président du Directoire, Volkmar Denner a été clair : il n’y aura pas d’investissements sur des produits Bosch à Rodez", rappelle Yannick Anglarès, regrettant que de "l’argent public soit investi pour financer le chômage partiel, sans réelles contreparties industrielles." 

Certification aéronautique

Si la situation de l’usine reste préoccupante, tout n’est pas noir cependant, le site de Rodez venant de décrocher la certification pour le secteur aéronautique. "Il faut maintenant une vraie volonté du groupe Bosch, il va falloir passer la vitesse supérieure martèle le porte-parole syndical. L’accord de transition se termine en 2021 et il faut 18 mois pour mettre en œuvre n’importe quel projet industriel." 
Conséquence des tensions qui règnent au sein de Bosch France, l’ensemble des organisations syndicales (CGT, Sud, CFE-CGC, FO, CFDT) ont rompu tout dialogue avec la direction depuis la mi-décembre. Ce dialogue social devrait rapidement reprendre, Heiko Carrié, le président de Bosch France ayant annoncé qu'il recevra l'ensemble des syndicats, le 5 février, à Saint-Ouen.

Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?