Villefranche-de-Rouergue. Les vœux de la députée perturbés par l’intersyndicale

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  • Anne Blanc a dû écouter une intervention d’un cheminot CGT, avant de pouvoir prononcer ses vœux, en présence de la sous-préfète et d’élus locaux.
    Anne Blanc a dû écouter une intervention d’un cheminot CGT, avant de pouvoir prononcer ses vœux, en présence de la sous-préfète et d’élus locaux.
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GDM

Après le rassemblement départemental intersyndical de l’après-midi à Rodez, une cinquantaine de personnes s’est invitée jeudi soir à la salle des fêtes de la Madeleine pour la cérémonie de vœux de la députée Anne Blanc. Les représentants syndicaux (CGT, FSU, Solidaires, FO), qui participaient à cette action, voulaient une tribune, refusée dans un premier temps par la députée puis finalement acceptée, pour exprimer leurs revendications. Un cheminot CGT a interpellé la députée "Macroniste", notamment sur la réforme des retraites et sur le statut du cheminot. "Ce n’est pas ici le lieu pour vous répondre ", a-t-elle rétorqué, avant de prononcer ses vœux. Quelques coups de sifflet et huées les ont accompagnés, avant que les forces de gendarmerie ne se montrent plus pressantes pour ramener le calme. Malgré les circonstances, Anne Blanc n’est pas sortie du texte écrit à l’avance de son discours. Certains parleront de courage, d’autres de manque d’improvisation. "Sur la réforme des retraites, le projet actuellement en discussion pour un système universel soulève des inquiétudes, je le sais, et tout l’objet des débats en cours et à venir est bien de parvenir à un équilibre favorable à tous. Car nous savons aussi combien cette réforme d’ampleur est devenue aujourd’hui indispensable, si l’on veut conserver pour les générations à venir notre système de solidarité entre les actifs et les retraités. "

Dossiers locaux

Anne Blanc a ensuite dit tout son intérêt pour le sujet de la vitalité et de l’attractivité des territoires ruraux. "C’est mon cheval de bataille."

Elle a ainsi rappelé le plan "Action Cœur de ville", destiné à revitaliser les villes moyennes connaissant des difficultés.

"C’est le cas de Villefranche, dont j’ai défendu ardemment la candidature pour qu’elle bénéficie de ce dispositif et de ces financements."

Autre dossier important, celui de la santé, autour des hôpitaux et de la désertification médicale. "C’est un enjeu majeur pour l’Ouest Aveyron, dont le devenir dépend d’un bon maillage sanitaire adossé à un système hospitalier de proximité moderne ", relève la députée, qui se dit "mobilisée sur le terrain aux côtés des acteurs locaux qui travaillent de concert sur ses sujets."

Pour la députée Anne Blanc, "la coopération établie dans le cadre du GHT (Groupement Hospitalier de Territoire) entre nos deux hôpitaux et celui de Rodez est, à ce titre, représentative de ce que nous devons mettre en place pour répondre aux besoins de santé de la population."

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