Rodez. Lili et Riton, un tremplin à Paris pour Adrien Vadon, qui veut "voir plus grand"
Le Ruthénois, qui soufflera ses trente bougies en fin d’année, est installé, depuis novembre 2018, au cœur du quartier Montparnasse. "Pour l’instant", car il a "très envie de prendre une affaire plus grosse".
Adrien Vadon est né à Rodez. Précisément en décembre 1990. Il a d’ailleurs grandi dans le chef-lieu aveyronnais. Son bac en poche, il a rejoint Toulouse pour un DUT (diplôme universitaire technologique) en gestion des entreprises et des administrations (GEA). Avant de compléter ce cursus par trois ans à l’école Vatel à Nîmes. Construite en 1989 (ils sont donc du même âge !), celle-ci est l’école hôtelière de référence du groupe et le plus grand campus d’Europe avec près d’un millier d’étudiants. "J’ai connu une immersion totale dans les différents services de l’hôtellerie et de la restauration, avec trois années très riches, se souvient encore l’intéressé. Ces multiples expériences ont confirmé mon envie de faire ce métier. Il est très vivant, permet d’être sur le terrain et non pas dans un bureau, et au contact de la clientèle". Après avoir décroché son master, Adrien Vadon est monté à la capitale : "J’ai commencé par être serveur car je voulais apprendre toutes les facettes du job". Il s’est ainsi fait la main, en particulier, dans trois restaurants : Au Moka (15e arrondissement), Aéro Paris-Passy (16e) et Les deux palais, sur l’île de la Cité (4e) ; la première et la troisième étant des maisons tenues par… des Aveyronnais. Mais, depuis ses premiers pas, le jeune Ruthénois n’avait qu’une idée en tête : voler de ses propres ailes. "C’était, en effet, mon objectif depuis le début", confirme-t-il. Il a ainsi pris la gérance de Lili et Riton, dans le 14e arrondissement à Paris, le 1er novembre 2018, un établissement avec 90 places, 50 à l’intérieur et 40 en terrasse.
Une cuisine inspirée de ses voyages
"On propose une cuisine de brasserie plutôt moderne, qui est baptisée “bistronomique”, avec des plats souvent inspirés de mes voyages. Mais, durant l’hiver, on peut également déguster une blanquette !, détaille Adrien Vadon. Avec une clientèle d’affaires (il y a énormément de bureaux dans le quartier), des familles et des touristes. La gare Montparnasse est située à deux pas et on est au pied de la Tour, sans oublier les nombreux théâtres". Selon ses propres termes, "je me sens bien ici mais j’ai envie de voir plus grand, de prendre une affaire plus importante. Peut-être en 2021". Adrien Vadon est resté "très attaché" à l’Aveyron en général et à Rodez en particulier, où vit toujours sa maman (son papa est installé à Bordeaux). Sur le plan personnel donc, puisqu’il essaie de "rentrer au pays le plus souvent possible", mais aussi au niveau professionnel, en faisant travailler "un maximum de fournisseurs aveyronnais".
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