Avenir de Bosch Rodez : "Quelques avancées qu'il faut maintenant concrétiser"

  • L'avenir industriel du site castonétois reste toujours incertain.
    L'avenir industriel du site castonétois reste toujours incertain. Repro CP - Joel Born
Publié le , mis à jour
J.B.

Élus ruthénois et régionaux, parlementaires, représentants des syndicats et de la direction étaient de nouveau reçus, ce lundi 27 janvier, au ministère de l'Economie et des Finances, par la secrétaire d'Etat, Agnès Pannier-Runacher.    

Une nouvelle rencontre sur l'avenir industriel de l'usine Bosch d'Onet-le-Château s'est déroulée ce lundi 27 janvier, au ministère de l'Economie et des Finances. Au cours de cette entrevue, la direction du groupe Bosch a rappelé les diverses "pistes sérieuses" envisagées dans le cadre de la diversification des activités industrielles. Qu'il s'agisse d'une possible ouverture en direction du secteur aéronautique, pour lequel le site de Bosch Rodez, a récemment obtenu la certification nécessaire, de la fabrication de composants d'amortisseurs et de barres de torsion, de la filière hydrogène, des services 4.0 pour l'industrie ou de l'optimisation de logiciels pour les véhicules autonomes.

À partir de la mi-février, 16 salariés aveyronnais seront affectés à cette tâche, durant cinq semaines, après une formation d'un mois. "C'est bien, car c'est un produit Bosch, mais cela reste très limité, pour l'instant. Il nous faut désormais des engagements fermes", déclarait, à la sortie de l'entrevue, le représentant de la CGT, Yannick Anglarès.

"Nous enregistrons quelques avancées, qu'il faut maintenant concrétiser", tempérait, de son côté, le président du Conseil économique, social et environnemental (Ceser), Jean-Louis Chauzy. "Nous sommes tous unanimes pour dire qu'il faut maintenant un calendrier précis avec des dates de concrétisation."

Une nouvelle rencontre avec la direction de Bosch France devrait avoir lieu en avril à Saint-Ouen, un nouveau comité de suivi étant programmé à Paris, en juin. C'est également en juin que devraient être finalement livrés les résultats de l'étude indépendante sur les émissions polluantes des véhicules à moteurs thermiques. "Nous n'accepterons pas que Greenpeace et la mairie de Paris veuillent dicter la politique industrielle de la France", prévient Jean-Louis Chauzy, prenant ainsi la défense de la filière automobile et des milliers d'emplois qu'elle représente.    

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