Bosch Rodez : une ouverture en direction des véhicules autonomes
Un nouveau comité de suivi s’est déroulé, lundi, au ministère de l’Économie et des Finances.
Une nouvelle rencontre sur l’avenir industriel de l’usine Bosch d’Onet-le-Château s’est déroulée, lundi en début d’après-midi, au ministère de l’Économie et des Finances. Représentants de la direction et des syndicats, élus du Grand Rodez, parlementaires, responsables de la Région et du Ceser, ont été reçus par la secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher. Au cours de cette entrevue, la direction du groupe Bosch a rappelé les diverses "pistes sérieuses " envisagées dans le cadre de la diversification des activités industrielles.
Qu’il s’agisse d’une possible ouverture en direction du secteur aéronautique, pour lequel le site de Bosch Rodez, a récemment obtenu la certification nécessaire (le cabinet Alix-Partners est chargé de travailler sur le dossier et des ingénieurs commerciaux devraient être embauchés, afin de rechercher des marchés), de la fabrication de composants d’amortisseurs et de barres de torsion, de la filière hydrogène, des services 4.0 pour l’industrie ou de l’optimisation de logiciels pour les véhicules autonomes. À partir de la mi-février, 16 salariés aveyronnais seront affectés à cette tâche, durant cinq semaines, après une formation d’un mois.
"C’est bien, car c’est un produit Bosch, mais cela reste très limité, pour l’instant. Il nous faut désormais des engagements fermes. Il n’a aucune annonce précise. On est allés à Paris pour rien ou presque ", déclarait, à la sortie de l’entrevue, le représentant de la CGT, Yannick Anglarès.
Obtenir un calendrier précis
"Nous enregistrons quelques avancées, qu’il faut maintenant concrétiser", tempérait, de son côté, le président du Conseil économique, social et environnemental, Jean-Louis Chauzy. "Nous sommes tous unanimes pour dire qu’il faut maintenant un calendrier précis avec des dates de concrétisation." Une nouvelle rencontre avec la direction de Bosch France aura lieu en avril à Saint-Ouen, le prochain comité de suivi étant programmé à Paris, en juin. C’est également en juin que devraient être finalement livrés les résultats de l’étude indépendante sur les émissions polluantes des véhicules à moteurs thermiques. "Nous n’accepterons pas que Greenpeace et la mairie de Paris veuillent dicter la politique industrielle de la France", prévient Jean-Louis Chauzy, prenant la défense de la filière automobile et des milliers d’emplois qu’elle représente.
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