Rodez : Gilles et Mathieu ont refermé le livre de "L’Ô12"

  • Gilles Pradalier et Mathieu Regourd, à l’heure de refermer les portes de « L’Ô12 ». Gilles Pradalier et Mathieu Regourd, à l’heure de refermer les portes de « L’Ô12 ».
    Gilles Pradalier et Mathieu Regourd, à l’heure de refermer les portes de « L’Ô12 ». Repro CPA
Publié le , mis à jour
Ph.R.

Dans quelques jours, de nouveaux propriétaires occuperont la brasserie de la rue Pénavayre. Après sept années au cours desquelles ils auront marqué la ville de leur empreinte.

Le grand tableau noir qui trônait derrière le bar a été effacé. Bientôt, le "Kub" sang et or sera repeint. Le décor familier de l’Ô12 va en effet petit à petit disparaître. Un peu comme disparaît un livre lorsqu’on le referme après en avoir lu la fin. En franchissant la porte de la rue Pénavayre, on ne verra plus le large sourire de Gilles Pradalier, vêtu de sa marinière. On ne verra plus Mathieu Regourd s’affairer lors des grandes soirées. On ne verra plus "Jojo", au four et au moulin depuis le premier jour.

En sept ans, "L’Ô12" s’était fabriqué une jolie notoriété dans la ville. Parce que l’ambiance y était toujours bonne, selfies à la clé. Parce que l’on y mangeait bien, avec cette inspiration du moment qui animait la cuisine. Et parce qu’il y avait ces soirées énormes, sur la place Adrien-Rozier. "L’Ô12" avait installé à Rodez cette âme que l’on trouve dans ces cafés qui font battre le cœur des villages.

"Les gens s’étaient approprié le lieu, c’est ce que l’on voulait. Et on est arrivé à un moment où la rue s’est mise à changer, avec l’arrivée du chocolatier Mathieu Clot" relate Mathieu, ravi de ces sept années d’Ô12.

"Les Potos 12"

Puis, dernièrement, l’idée de tourner la page a fait son chemin chez les deux copains. "Notamment quand le chef est venu nous voir pour nous dire qu’il souhaitait partir voyager… Cela nous a fait réfléchir " glisse Gilles. " Puis nos familles se sont agrandies. Et, je me dis qu’une histoire est belle quand on sait l’arrêter " avance Mathieu.

Dans quelques jours, le 18 février, de nouveaux visages, mais pas pour autant méconnus, accueilleront la clientèle dans cette brasserie qui s’appellera désormais "Les Potos 12". Le Ruthénois Jérôme Salvy, ami d’enfance de Gilles, et Thomas Audren, originaire de Castelneau de Mandailles, qui étaient tous deux jusqu’alors à Paris, seront aux affaires.

Quant à Mathieu et Gilles, ils ont de quoi faire. Le premier se concentre de plus en plus sur sa florissante auberge de Bruéjouls. Et le second va se focaliser sur la "Tomâte by l’Ô12". Sur la plage des Rousselleries, cette affaire d’été qui borde le lac de Pont-de-Salars, et pour laquelle les compères ont renouvelé pour quatre ans le bail avec la mairie, est devenue, elle aussi, un des grands rendez-vous de l’été dans le Ruthénois. "C’est beaucoup de travail. Il faut y être et j’y serai à côté de Yoann. Mais je passe aussi le Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique pour pouvoir œuvrer au parc aquatique qui est installé devant le restaurant", lance tout enthousiaste Gilles.

Les deux amis vont écrire de nouvelles pages d’histoire. Conscients que si le livre de "L’Ô12" est refermé, les souvenirs de cette aventure, eux, restent gravés.

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