La MJC de Rodez prête à célébrer 50 ans de succès

Des animations - plus que d’habitude - dans tous les sens : c’est ce que promet la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Rodez, dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire de sa création. C’était en 1970. Plus exactement lundi 4 mai 1970. "Une vingtaine d’activités étaient alors proposées aux 50 adhérents de l’époque ", a rappelé hier Michel Genestoux en marge de l’assemblée générale de la structure qu’il préside. Un bref retour en arrière qui a permis à ce dernier de faire le parallèle avec les 3 529 adhérents et 80 clubs actuels (voir par ailleurs). Des chiffres qui évoluent peu ou prou depuis 4 ou 5 ans maintenant. Cinquantenaire oblige, tous les clubs et ceux qui les animent - ils sont 245 animateurs, dont 67 professionnels - ont été mis à contribution pour prendre part d’une manière ou d’une autre aux célébrations.

Une double tyrolienne

"Le programme anniversaire est en cours d’élaboration. Il sera dévoilé en mars", a également indiqué le président Genestoux. Tout juste a-t-il consenti à lever le voile sur le chiffre de 50 événements comme autant de nombre d’années. Il a également évoqué "la double tyrolienne géante" qui sera installée entre le site de Layoule, au bord de l’Aveyron, et le balcon de la structure du 1, rue Saint-Cyrice, distant de plusieurs centaines de mètres à vol d’oiseau.

Pour mémoire, la MJC de Rodez œuvre dans trois domaines d’activités : le FabLab, pour 6 %, l’animation (clubs d’activités et animations locales), pour 58 % et la culture (diffusion, création, médiation, NovAdo), pour 36 %.

Première MJC de France à avoir lancé son FabLab (espace de création et de fabrication numérique), la structure ruthénoise est également la première structure, au niveau national, à recevoir le label "Scène conventionnée d’intérêt national".

Une MJC davantage écoresponsable

La convention pluriannuelle d’objectifs se référant au label devrait bientôt être signée par les différents partenaires. "Une grande fierté", pour Michel Genestoux, son président Bruno Houlès et son adjoint David Marois, qui restent ouverts aux propositions quant à de nouvelles activités ou clubs à proposer au sein de la MJC. Dans le même temps, et c’est dans l’air du temps, tous ceux qui font vivre la structure souhaitent travailler à la rendre "plus vertueuse" en matière d’environnement. "Chacun veille déjà à éteindre en sortant ou à ne pas gaspiller l’eau ou le chauffage, explique Bruno Houlès. D’ailleurs, malgré les augmentations de gaz et d’électricité, les dépenses de la MJC restent plutôt stables. C’est déjà positif, estime-t-il en annonçant le prochain remplacement de toutes les ampoules du site par des leds. "Des détecteurs de mouvements vont également être installés pour commander certains éclairages. Dans la même optique, tous les robinets d’eau du bâtiment seront bientôt équipés de mitigeurs ", conclut le directeur qui souhaite aussi voir un rucher s’installer aux abords du site.