Millau. Sylvie Ayot privilégie son mandat départemental

J’ai été élue conseillère municipale à Millau, pour la première fois en 2014, rappelle Sylvie Ayot alors que le mandat s’achève et qu’elle est par ailleurs conseillère départementale sur le canton de Millau 2 avec Jean-François Galliard. Si je fais de la politique, c’est par plaisir et en gardant mon métier. Ce n’est donc pas pour gagner ma vie, même si je le fais à fond. Ça a d’ailleurs perturbé mon existence, puisque je vis à Paris et que je reviens quatre jours par semaine en Aveyron ".

Le télétravail est un de ses outils essentiels pour réussir ces challenges. "Je me suis engagée auprès de Christophe Saint-Pierre en voulant des responsabilités", rappelle-t-elle.

Sylvie Ayot a donc été deuxième adjointe, en charge de l’attractivité, de la dynamique commerciale, de l’artisanat et de l’emploi. Mais en juin 2018, elle démissionne de sa fonction d’adjointe. "Après certains événements (notamment l’affaire Lefévère), je n’étais plus en phase avec moi-même. Je travaille dans la finance et j’ai des valeurs importantes à ce sujet. J’ai démissionné mais sans animosité avec la liste. Nous avons continué à travailler ensemble. Mais, je me libérais d’un carcan. J’aurais pu démissionner tout court du conseil, mais aller au bout du mandat, pour moi, faisait sens. Dans ma tête, il était par contre clair dès cet instant que je ne repartirais pas aux municipales de Millau. " Aujourd’hui, à la veille du scrutin, Sylvie Ayot ne se prive pas de commenter malgré tout l’enjeu millavois : "Le bilan de l’équipe sortante est bon. La ville est sur une dynamique, alors que c’était très compliqué en 2013-2014. Il faut bien sûr faire toujours plus. Et si les Millavois veulent faire confiance à la même équipe, ça a du sens car elle est sur une bonne tendance."

Un soutien non voilé à Christophe Saint-Pierre qui dévoilera sa liste, ce vendredi soir.

"Des liens forts sur mon canton"

"Lors de ma démission du poste d’adjointe, je me suis demandé ce qui me plaisait dans cet engagement politique, explique Sylvie Ayot. Finalement, le mandat de conseillère départementale est celui qui me convient le mieux. Aux municipales, ce qui est majeur c’est la tête de liste. On n’est pas forcément élu à part entière. Au conseil départemental, c’est en son nom. La relation au concitoyen n’est pas du tout la même. Le suffrage est direct et ça me convient mieux, par rapport à mes valeurs et aux liens tissés. Je souhaite donc me concentrer sur ce mandat. Je travaille sur cinq communes, j’y ai tissé des liens forts avec la population et les élus. Les habitants me le rendent au centuple. Et s’ils le souhaitent, je repartirai en 2021."

"Des liens forts sur mon canton"

"Lors de ma démission du poste d’adjointe, je me suis demandé ce qui me plaisait dans cet engagement politique, explique Sylvie Ayot. Finalement, le mandat de conseillère départementale est celui qui me convient le mieux. Aux municipales, ce qui est majeur c’est la tête de liste. On n’est pas forcément élu à part entière. Au conseil départemental, c’est en son nom. La relation au concitoyen n’est pas du tout la même. Le suffrage est direct et ça me convient mieux, par rapport à mes valeurs et aux liens tissés. Je souhaite donc me concentrer sur ce mandat. Je travaille sur cinq communes, j’y ai tissé des liens forts avec la population et les élus. Les habitants me le rendent au centuple. Et s’ils le souhaitent, je repartirai en 2021."