Villefranche-de-Rouergue : la gendarmerie a mis en place une nouvelle organisation

La gendarmerie a changé localement son organisation au 1er mai dernier. Désormais la communauté de brigades de Villefranche ne compte que deux unités, les brigades de proximité de Villefranche, commandée par l’adjudant-chef Philippe Courcelle, et de Villeneuve, placée sous l’autorité de l’adjudant-chef Guillaume Jarry. Celle de Najac est devenue une brigade de contact, sous les ordres du commandant de la compagnie. Toutefois, la communauté de brigades de Villefranche, continue à intervenir sur le secteur de Najac. Des portes du Lot à Salvagnac-Cajarc ou Ambeyrac à celles du Viaur à Bor-et-Bar ou Saint-André-de-Najac, le territoire est vaste et les distances longues. "Pourtant notre délai d’intervention n’est en moyenne que de onze minutes", constate pour s’en réjouir, le commandant de cette communauté de brigades, le lieutenant Julien Depardieu, arrivé le 1er août dernier. Il est vrai qu’une majorité de ses interventions (70 %) est concentrée sur Villefranche (5 % sur Villeneuve et le reste sur les autres communes). Et un tiers sont des interventions de nuit.

Proximité

C’est avec une présentation moderne et très pédagogique (par PowerPoint) que le lieutenant Depardieu a dressé ce bilan, à l’occasion de l’inspection annuelle de sa communauté de brigades, mercredi matin. Il s’en est tenu à des tendances, n’abreuvant pas trop de chiffres son auditoire, composé des élus des communes desservis, des gendarmes actifs et des retraités de l’arme. Aux maires, il a surtout répété sa volonté de privilégier le contact, "indispensable pour une plus grande efficacité." Priorité à la proximité.

Cette proximité est aussi de mise pour Villefranche, avec une forte implication des gendarmes. "Nous adoptons notre service à la réalité. Ainsi, toutes les nuits nous avons une patrouille dehors", souligne le lieutenant Depardieu. Les militaires peuvent aussi saisir du matériel, à l’exemple des deux-roues à moteur trafiqués ou des sonos trop puissantes, pour lutter contre les tapages, un fléau en bastide.

Cette politique, associée à un travail de fond mené avec les autres acteurs de la sécurité sur la ville, sous l’égide de la sous-préfète, porte ses fruits. Avec plusieurs "grosses affaires" de délinquance résolues ces derniers mois.

Et ce bien faire, les gendarmes veulent maintenant le faire savoir.