Laetitia Layrac (Entraygues) en pince pour les barrettes et veut partager son virus
Après quatorze ans passés chez Lotoquine à Cambes,à des postes à responsabilité (marketing, communication et direction générale),cette jeune quadragénaire est restée dans le Lot pour voler de ses propres ailes. L’Entrayole propose ainsi, pour l’instant, via un site marchand, des pincesà cheveux peintes à la main, "artistiques et uniques". De belles idées de cadeauxpour (se) faire plaisir !
MaBarette.fr est né après la subite disparition de ma barrette !". C’est ainsi que Laetitia Layrac fait les présentations, en guise de faire-part de son site internet, mis en ligne voilà quelques jours seulement, où cette formule est écrite en lettres majuscules. Avec, pour sous-titre : "La barrette El Nido est à l’origine du projet MaBarrette.fr. Tout a commencé avec ce cadeau de ma sœur Stéphanie, qui rentrait d’un séjour dans des îles lointaines". Si elle a vu le jour à Rodez, en janvier 1979, cette maman de deux filles (Alice, 12 ans, et Lisa, 9 ans) est originaire d’Entraygues-sur-Truyère où vit d’ailleurs toujours toute sa famille. Après avoir obtenu son baccalauréat économie au lycée ruthénois Foch, elle a débuté par une expérience d’un an en Angleterre, avant d’enchaîner, également dans le chef-lieu aveyronnais, un BTS force de vente à Charles-Carnus, et une école de commerce à Toulouse, où elle a décroché une maîtrise, touchant au commercial et au management de projets internet.
Se définissant volontiers comme "une femme de terrain", elle a intégré en 2004 Lotoquine, installé à Cambes, près de Figeac, leader national de la fabrication de supports pour les quines (35 millions d’exemplaires par an de cartons, ainsi que tous les accessoires). Elle y est restée durant quatorze ans, en charge, tout d’abord, de la communication et du marketing, puis en tant que directrice générale. "Pas question de cracher dans la soupe car cette expérience m’a permis de grandir et d’engranger aussi de la confiance, insiste Laetitia Layrac. J’ai pu également mettre quelques orteils en Asie, gérer des négociations, rencontrer des fournisseurs…". L’histoire s’est arrêtée "très brutalement" le 5 novembre 2018. "La pilule a été dure à digérer mais, comme je rêvais d’entreprendre et que je ne voulais rien regretter, j’ai décidé de voler de mes propres ailes", explique-t-elle. Du coup, tout en assurant une mission intense de quatre mois de coordination événementielle auprès du Grand Figeac, à l’occasion du congrès national du patrimoine en mai, ("Une importante parenthèse dans mon projet personnel") la jeune quadragénaire a fait mûrir son envie de se jeter à l’eau. Après quelques mois de réflexion, elle a donc lancé, en janvier, le site MaBarrette.fr. "Je ne remercierai jamais assez ma sœur Stéphanie, qui m’a offert une pince à cheveux artisanale peinte à la main quand elle est rentrée de Thaïlande, rappelle-t-elle. Je l’ai adoptée tout de suite, avant de tester autour de moi pour voir les réactions. Comme ça n’existe pas en France, j’ai envie de les faire découvrir. Une nouvelle belle aventure !".
Et l’Aveyron dans ce quotidien déjà bien rempli ? La réponse ne souffre aucune hésitation : "J’adore ce département. C’est le plus beau de France. Je suis certes (un peu) chauvine mais je pense sincèrement que c’est la réalité. L’Aubrac, en particulier, me manque. J’ai eu la chance de beaucoup voyager mais c’est mon port. J’ai gardé des attaches fortes. On peut parler de diversité, de sérénité, de simplicité".
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