Villefranche-de-Rouergue : Didier Codorniou pousse avec Jean-Sébastien Orcibal

Certes, ce n’était pas un de ces joueurs de rugby d’aujourd’hui, dépassant allègrement la tonne sur la bascule. Non, lui, il volait sur le terrain. D’ailleurs, c’était le "Petit Prince". Passé en politique, l’ancien international est devenu un poids lourd. Maire de Gruissan et premier vice président du Conseil régional d’Occitanie, donc le numéro 2. Aussi peut-on se permettre la métaphore du titre. Didier Codorniou pousse derrière Jean-Sébastien Orcibal, pour les prochaines municipales.

Le candidat villefranchois voit d’ailleurs quelques similitudes dans leur parcours : du rugby, le XV pour l’un, le XIII pour l’autre, à la politique. Et Radicaux tous les deux, Didier Codourniou étant le responsable des Radicaux à la Région. Mais c’est surtout pour son action à la tête de la ville de Gruissan, que Jean-Sébastien a souhaité inviter Didier Codorniou. "Il a mis en place la démocratie participative dans sa commune. Il pourra nous conseiller sur la manière pratique de l’installer ici, ce que nous souhaitons faire dès le début de notre mandat. Nous voulons être de suite en capacité de travailler pour redresser Villefranche", expose la tête de liste d’"Osons pour Villefranche". *Une liste "citoyenne et locale ", rappelle-t-il. Il fait aussi un retour sur les "Mardis citoyens", qui ont donné le tempo de la première partie de sa campagne électorale. Et rappelle son idée de mettre en place, s’il est élu, un budget participatif, d’un montant de 50 000 €.

Avant, il y a la campagne. Donc avec Didier Codorniou ce jeudi, 6 février. Avec au programme un tour de marché bien sûr (de 10 à 11 heures), qui sera suivi d’un apéritif citoyen au Globe (11 heures à midi). Didier Codorniou aura aussi un temps de travail privé pour échanger sur sa démarche participative avec la liste de Jean-Sébastien Orcibal.

Cette liste justement, où en est-elle ? " Aujourd’hui, je suis en capacité de présenter une liste complète. Mais je me donne quelques jours de possibilité d’arbitrage", répond sa tête.

On comprend que les contacts ne sont pas rompus avec les socialistes.

"J’ai toujours eu le souhait de ne jamais cesser la discussion ", confirme le candidat Radical. L’ancien rugbyman met la balle dans le camp du Parti socialiste.