Mur-de-Barrez. La Barrézienne tire sa révérence

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  • De jeunes « pousses » pour pérenniser les danses.
    De jeunes « pousses » pour pérenniser les danses.
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CORRESPONDANT

Le groupe folklorique La Barrézienne a vécu une saison bien chargée en prestation : 14 au village vacances Azuréva, fêtes de Vigouroux, de Mur-de-Barrez, de Banhars, de Saint-Gervais et plusieurs animations à l’Ehpad de Mur-de-Barrez, toujours appréciées des résidents.

C’est en 1977, voilà exactement 42 ans, la jeunesse du Carladez était en pleine effervescence et exprimait son désir de renouer avec les traditions qui avaient alors tendance à se cantonner dans un coin de la mémoire des anciens. C’est alors que La Barrézienne a vu le jour sous la houlette de la regrettée Suzanne Lila.

La Barrézienne a porté haut les couleurs du Carladez à travers maintes manifestations dans de nombreuses régions françaises, mais également au cœur de la principauté de Monaco à l’occasion de la fête de la Saint-Jean en 1991 devant le prince Régnier III, mais aussi le 10 mai 2015, à l’occasion du baptême de Jacques et Gabriella, princesse du Carladez. Le groupe a également participé à la réception du prince Albert II de Monaco au mois de mai 2014, lors de sa venue en Carladez.

Durant ces 42 années, les musiciens et danseurs du groupe ont mis tout leur cœur pour continuer à valoriser la culture et les traditions ancestrales qui font le patrimoine et qu’il faut continuer de transmettre aux petits-enfants.

Toutefois, après 42 ans, une page se tourne. La Barrézienne cesse son activité ! Une équipe d’amis vieillissant bien trop vite, juge de plus en plus compliqué d’assurer les contrats d’été.

"Aujourd’hui - déclarent les organisateurs - nous nous devons de rendre un vibrant hommage à Suzane Lila d’avoir fait revivre en Carladez nos traditions séculaires, et un grand merci à Michel Coudouel d’avoir assuré pendant ces quinze dernières années, avec toute sa sympathie et sa bonhomie, le fonctionnement du groupe au sein de Loisirs et culture en Carladez."

Un groupe d’une dizaine d’enfants, sous la houlette d’Yvonne, prend la relève et travaille tous les jeudis, de 17 h 45 à 18 h 45 pour apprendre sérieusement toutes ces danses traditionnelles au son de la cabrette d’Annie.

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