Football : Rodez poursuit sa progression

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  • Joris Chougrani et Nassim Ouammou, performants depuis le début de l’année sans évoluer à leur poste de prédilection, symbolisent les progrès ruthénois.
    Joris Chougrani et Nassim Ouammou, performants depuis le début de l’année sans évoluer à leur poste de prédilection, symbolisent les progrès ruthénois. Photos Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Auteurs de bonnes prestations ces derniers temps, les Ruthénois restent sur une bonne dynamique 

Et de quatre ! Avec le match nul obtenu contre Nancy (1-1), vendredi 7 février, le Rodez Aveyron football a signé un quatrième match consécutif sans défaite. Il s’agit de sa meilleure série du genre en Ligue 2. Même en début de saison, alors qu’il surfait encore sur l’euphorie de la montée, il n’avait pas réussi une aussi longue séquence d’invincibilité. Au-delà de l’anecdote statistique, cette performance est révélatrice des progrès effectués par la formation ruthénoise. "Rodez a fini son apprentissage en Ligue 2", a asséné son manager Gregory Ursule après la rencontre face aux Lorrains, qu’il a vécue avec la casquette d’entraîneur, pour pallier la suspension de Laurent Peyrelade.

Les prestations récentes des équipiers de David Douline confirment cette impression. Au cours d’une semaine à trois matches, qui les a vus concéder un nul mal payé face à Valenciennes (1-1), s’imposer à Orléans (2-1) dans un duel capital pour le maintien et sortir une belle réaction face à Nancy, les Ruthénois ont prouvé qu’ils ont progressé.

Solidité et dynamisme retrouvés

Par rapport à leur automne délicat, tout d’abord, ils ont retrouvé des vertus qui ont fait leur force en début de saison. À commencer par la solidité défensive. Depuis le début de l’année, Laurent Peyrelade a prôné la rigueur défensive. Il semble avoir été écouté par ses protégés, qui ont concédé peu d’occasions lors des dernières rencontres.

Les Aveyronnais ont aussi retrouvé la verticalité et la spontanéité qui ont fait leur charme estival. Le meilleur exemple récent a été la prestation face à Valenciennes. En acceptant de reculer et de laisser le ballon à l’adversaire (seulement 37,5 % de possession), sans toutefois subir, les sang et or ont été redoutables sur leurs attaques rapides, en exploitant la vitesse d’Ugo Bonnet et Ayoub Ouhafsa, ou encore les percussions de Valentin Henry et Rémy Boissier.

Même en jouant haut, Rodez peut marquer

Les progrès des protégés du président Pierre-Olivier Murat se trouvent également dans leur capacité de réaction. Menés par Orléans et Nancy, ils sont revenus à chaque fois. Et ont même obtenu, dans le Loiret, leur premier succès après avoir concédé l’ouverture du score.

Surtout, ils y sont parvenus sans recourir à leur schéma préférentiel. C’est en jouant haut, en prenant l’initiative du jeu, qu’ils ont trouvé la faille. "On n’arrivait plus à trouver de la profondeur dans le dos de la défense", a expliqué Gregory Ursule après avoir fait entrer Pape Sané contre Nancy (67e), pour changer son dispositif tactique et permettre à son équipe d’évoluer plus haut. Les Ruthénois ont ainsi prouvé qu’ils peuvent trouver des solutions face à une défense regroupée, un plan B qui n’avait que rarement fonctionné cette saison, avant les deux dernières rencontres.

Mais encore faut-il que ces progrès se confirment au fil des semaines pour qu’ils deviennent des certitudes.

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