Rodez. Football : Aurélien Tertereau revient au Mans, là où tout a commencé

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  • Aurélien Tertereau a déjà croisé la route de son ancien club, cette saison, pour une victoire sans appel du Raf (4-1).
    Aurélien Tertereau a déjà croisé la route de son ancien club, cette saison, pour une victoire sans appel du Raf (4-1). Jean-Louis Bories
Publié le
Guillaume Verdu

Le milieu de terrain de Rodez va affronter son club formateur, Le Mans, vendredi 14 février, à l'occasion de la 25e journée de Ligue 2.

Entre Le Mans et Rodez, qui s’affrontent ce vendredi à 20 heures, l’enjeu est connu. La rencontre est importante pour le maintien, entre le 18e et le 14e, séparés de six points. Mais elle revêt aussi un aspect particulier pour l’un des joueurs ruthénois, Aurélien Tertereau, qui s’apprête à retrouver son ancien club.

Le Manceau de naissance a passé plus de dix saisons dans le club de la Sarthe. "Après avoir pris ma première licence à Allonnes, une commune voisine, j’y suis arrivé à l’âge de 9 ans, quand il s’appelait encore MUC 72, précise le milieu de terrain. Et je suis parti quand j’avais 19 ans." Passé par toutes les étapes de la formation locale, jusqu’à évoluer en CFA avec la réserve, il garde d’excellents souvenirs de ces années. "On avait des entraînements avant les cours au collège ou au lycée, c’était vraiment sympa, dit-il. Ce sont aussi les années où je me suis forgé en tant que joueur de foot." À cette époque, le jeune Aurélien Tertereau avait même eu le bonheur d’être appelé en équipe de France. Il a connu en 2007 une sélection en U16, aux côtés de Clément Grenier, Gilles Sunu, Gaël Kakuta ou encore Timothée Kolodziejczak. "C’était assez particulier, parce qu’on a joué contre l’Allemagne au Stade olympique de Berlin devant 40 000 personnes, ajoute-t-il. Au même endroit où Zidane avait mis un coup de boule en finale de coupe du monde (en 2006) !"

Déjà entraîné par Laurent Peyrelade chez les jeunes

Le Sarthois a quitté de son club formateur en 2010, pour rejoindre Sablé-sur-Sarthe, en CFA 2, et "jouer avec les potes". Avant de revenir au nid, quatre ans plus tard. C’était après le dépôt de bilan, qui a vu le club repartir en Division d’honneur, en 2013. "J’ai vécu cet épisode-là de loin mais cela m’a fait mal au cœur, évoque-t-il. Dans la ville, on s’était habitué à avoir un club de haut niveau, à aller voir les matches de Ligue 1." Alors, quand il a été contacté pour rejoindre Le Mans, Aurélien Tertereau n’a pas hésité bien longtemps. "C’était une évidence de revenir dans mon club de cœur, explique l’intéressé. C’était une joie de pouvoir aider."

Resté deux saisons, il a enchaîné les matches mais n’a pas connu la réussite sportive espérée. "Cela s’est bien passé pour moi individuellement, mais collectivement nous n’avons pas réussi à monter en CFA", dit-il. Lui, en revanche, est passé à l’étage supérieur en rejoignant Fleury. "J’ai suivi ma compagne, qui avait trouvé du travail à Paris", précise celui qui a ensuite évolué à Sannois-Saint-Gratien, en National, avant de rejoindre Rodez, à l’été 2018.

Il a été recruté à la demande de l’entraîneur, Laurent Peyrelade, qui l’avait déjà dirigé… au Mans, en U16 nationaux. "C’était ses débuts dans le métier, je n’ai pas l’impression qu’il ait foncièrement changé depuis. Il était déjà très agréable, souriant et proche de ses joueurs, explique le milieu de terrain de 28 ans. Il a mûri dans son analyse du jeu, son approche tactique et technique. Il est aussi plus pointilleux, forcément, car il a changé de dimension."

"Je vais jouer devant ma famille et mes amis"

Même s’il ne vit plus dans la Sarthe, Aurélien Tertereau n’en a pas pour autant oublié son passé. Il s’apprête ainsi à croiser la route de son ami Vincent Créhin, l’attaquant manceau avec qui il a joué lors de son deuxième passage au club. "On se parle régulièrement au téléphone", dit-il au sujet du seul rescapé des années CFA 2 qu’il ait connu, avec l’entraîneur, Richard Déziré. "Je vais jouer devant ma famille et mes amis. Ce serait bien de gagner pour pouvoir chambrer", sourit le Ruthénois.

Même s’il conserve de l’affection pour le club où il a passé tant d’années, il assure ne plus avoir d’état d’âme. "J’aimerais bien que Rodez et Le Mans se maintiennent, dit-il. Mais si cela doit se jouer entre eux et nous, je n’aurai aucun scrupule. Aujourd’hui, ce qui m’intéresse, c’est Rodez."

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